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Coup d'envoi du 5e festival international du théâtre de Béjaïa



Coup d'envoi du 5e festival international du théâtre de Béjaïa
Le rideau s'est levé mardi soir sur la 5e édition du festival international du théâtre de Béjaïa, inauguré par une comédie musicale, baptisée "El-Aslama" qui se voulait, un signe de bienvenue pour l'ensemble des délégations participantes mais aussi une résonance de l'altruisme de la région, qui des siècles durant s'est forgée une solide réputation de terre d'accueil.Ibn khaldoun, qui y a officié en tant qu'enseignant de jurisprudence et Premier ministre, au sociologique Ibérique Raymond Lulle, en passant le mathématicien Italien Leonardo Fibbonacci, qui a exporté les chiffres arabes vers l'Europe, pour ne citer que ceux-là et qui sont autant de personnalités, accueillies, choyées, et intégrées au sein des populations locales au point ou leur parcours désormais se confond avec celui de l'histoire de la région.
Au demeurant, ce sont ces repères quasi-mythiques, que la pièce a choisi pour évoquer son passé glorieux mais aussi pour peindre le présent et dire son future, en insistant sur son sens de l'hospitalité et son ouverture sur l'autre.
A l'évidence, Aziz Yousfi, plus connu sous le nom de Yousfi, qui en est le concepteur, se garde d'en faire une œuvre historiographique, mais s'est juste contenté d'en restituer quelques référents, en mettant, par le truchement de la musique et de la chanson, des fragments, certes bavards, mais surtout très entraînant.
Reprenant de vieux morceaux puisés du répertoire populaire mais superbement rafraîchi, il a manifestement fait mouche, en suscitant des réactions auprès du public à la limite du délire. La salle pleine à craquer, s'est délecté à chaque interprétation des chanteurs et des danseurs, qui, il faut le dire, ont assuré une prestation de haut niveau.
Ils n'ont pas déclamé de texte, mais ont virevolté, donné de la voix en soutenant 40 minutes durant un rythme à couper le souffle. Le public, totalement capté d'emblée s'en est enjoué, tout en décryptant le fil de l'histoire, à travers un écran géant, diffusant des photos d'archives ou d'illustration.
Un beau spectacle en somme dont le choix inaugural résonne comme un attribut de la joie et de la convivialité espéré pour la suite du festival. Avant cette entrée en la matière, la maison de la culture a dû vivre des moments intenses d'émotion, suscitée par une animation colorée et fort prenante.
Des troupes folkloriques de différentes régions du pays, des groupes de pantomimes, et l'association des amis de cheikh Saddek Lebdjaoui, des virtuoses du malouf, ont rivalisé de talents pour mettre l'immense public massé sur l'esplanade dans l'ambiance.
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