Algérie

Constantine - Mouton de l'Aïd: Affluence timide sur les points de vente


? Au troisième jour de l'ouverture des points de vente officiels du mouton de l'Aïd, les clients ne sont pas nombreux et ceux qui s'y rendent le font surtout pour se renseigner et tâter le terrain, pendant qu'au niveau des points non réglementaires les choses n'ont pas traîné et les « vendeurs de moutons » sont déjà à pied d'?uvre, à l'instar du point de Aïn El Bey avec une affluence mitigée, mais où des ventes ont lieu malgré les interdictions et les risques de santé encourus. Le directeur des services agricoles de la wilaya, M. Ghédiri, rappelle que ces marchés informels sont strictement interdits, en considération de l'existence de maladies possibles, les moutons qui y sont offerts à la vente n'ayant aucune traçabilité ni suivi par les vétérinaires assermentés. Cela demeure l'affaire des APC concernées pour sévir, par le biais d'abattage pur et simple des bêtes ou par leur saisie, dira-t-il. Pour les questions de prix vente, ils sont situés, selon nos informations, entre 40.000 et 60.000 dinars pour un mouton d'envergure simple et normal pour l'Aïd, sans beaucoup de prétentions. Et évidemment beaucoup plus pour d'autres, dont la fourchette de prix peut aller jusqu'à 80.000 et 120.000 dinars. Ainsi le mouton de « Ouled Jalel » qui, annoncé auparavant au prix de 30.000 et 50.000 dinars, se retrouve finalement au niveau des marchés de la ville propulsé entre 45.000 et 65.000 et même plus. Pourtant et selon le commentaire d'un des citoyens intéressés par l'achat, qui a visité le point de vente de l'ex-ferme Gérard et celui du 13ème km de Aïn S'mara, les bêtes exposées ne payent pas de mine et ce, malgré le prestigieux label de « Ouled Jalel » qu'ils portent.Questionné sur le sujet des prix du mouton destiné au sacrifice de la fête religieuse, l'Aïd El Adha, le directeur des services agricoles de la wilaya fera savoir qu'il estime pour ce qui le concerne que les prix tournant autour de 40.000 et 55.000 sont relativement abordables et répondent à la règle de l'offre et la demande. « En tout état de cause, je conseille le consommateur d'acheter directement auprès des éleveurs et producteurs, au niveau des exploitations agricoles, ou auprès des points de vente officiels, pour contrecarrer toute activité des spéculateurs et des envolées de prix, qui ne sont pas à écarter. Et aussi et surtout de s'éviter le risque de faire l'amère découverte après achat de l'animal qu'il est malade et d'être obligé de l'abattre », dira-t-il.
Par ailleurs et concernant les cas suspects de fièvre aphteuse détectés à Benihmidène et Ouled Rahmoune, l'inspecteur vétérinaire Mourad Benamer, de la DSA, réitère qu'il s'agit de cas suspects et des échantillons prélevés sont toujours au laboratoire pour analyse. Mais que l'abattage des dix cas de bêtes en question a été décidé par mesure préventive et pour éviter toute mauvaise surprise future.
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