Conséquence de l'hospitalisation du président La 'Bourse" du square Port-Saïd s'emballe

L'annonce du transfert du président de la République en France n'a pas été sans conséquence sur le change des devises étrangères au marché parallèle. Comme une traînée de poudre, la maladie s'est répandue rapidement, entraînant dans son sillage un rebond spectaculaire de la Bourse d'Alger. Le soir même de l'annonce, les cambistes ont allumé le feu et le change a atteint un taux jamais égalé dans l'histoire. En effet, hier matin, la tendance a non seulement été confirmée, mais l'euro a atteint les 151 DA à l'achat et les 149 DA à la vente. Et contre toute attente, les cambistes, envahis par les détenteurs de devises étrangères, ont joué le jeu pour engranger des bénéfices colossaux. Les cambistes semblent maîtriser les mécanismes propres aux crises conjoncturelles et obéissent aux paramètres d'une économie parallèle basée sur le blanchiment et la fuite des capitaux. Car, il faut le souligner, le même taux de change a été enregistré dans plusieurs régions du pays. Ceci justifie cela, on a l'impression que les détenteurs de devises étrangères ont été envahis par une crainte inexpliquée pour leurs pactoles. Ceci démontre, encore une fois, que le moindre bouleversement de la vie nationale met en péril les intérêts des uns et des autres. Autrement dit, nous sommes dans le 'sauve-qui-peut", sinon dans une tourmente monétaire, même si celle-ci émerge, à chaque fois, dans l'informel..
F B
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