Algérie - A la une

Conflit FAF-wilaya de Blida



Conflit FAF-wilaya de Blida
Les prochaines rencontres internationales des sélections nationales, la finale de la Coupe d'Algérie et le match de la supercoupe, risquent de déménager sur Constantine ou Annaba. Et voilà une autre histoire pas plaisante du tout.Cela ne ferait pas tanguer le sport. Il suffit simplement d'une réaction de «x» ou de «y», contraire au centre nerveux d'une organisation pour que l'autre partie s'enflamme et menace de changer de territoire. La fragilité des choses se confirme à tous les échelons de ce grand sport. La Fédération algérienne de football avait inscrit sur son canevas ce point à son ordre du jour qui a été débattu jeudi au cours de la réunion du bureau fédéral ordinaire. «L'immixtion» de la wilaya de Blida dans l'organisation de la dernière compétition Algérie?Mali serait à l'origine de la réaction de la FAF, celle de programmer les prochaines rencontres ailleurs qu'à Blida (Constantine ou Annaba). Bizarre, bizarre ce genre de comportement, on aurait pu trouver une solution, sans pour autant que la question soit aussi médiatisée, ce qui ne conforterait que le camp de la violence. Dans son communiqué, le bureau fédéral a tenu poliment à rappeler les prérogatives de chaque institution dans «l'organisation des matchs internationaux» en Algérie. Le texte publié par la FAF, stipule qu'elle est la seule instance qui a la compétence de l'organisation des matchs internationaux en Algérie. Un «rappel» qui intervient quelques heures après la fin du match de l'EN A devant le Mali, le 22e joué par les Verts, depuis 2003, à Blida. «Le BF a condamné ??l'immixtion'' des services de l'Opow de Blida et de ses responsables au plus haut niveau dans l'organisation de ces matchs. Cette ingérence manifeste a créé des perturbations dans l'organisation du dernier match livré par l'équipe nationale face au Mali, tout comme, lors du match de la Supercoupe qui avait opposé l'USM Alger au MC Alger», lit-on dans le communiqué. Quels sont les éléments qui auraient pu froisser cette relation FAF-wilaya ' L'histoire du quota d'invitations alloué au chef de l'exécutif de la wilaya de Blida ' Ce serait plutôt un véritable ticket d'entrée dans un conflit, qui ne mériterait pas d'exister d'autant plus qu'il ne ferait que chuter le degré de l'intelligence des deux parties à un moment où l'objectif recherché par tous, est le même. Alors, qui est derrière cette histoire qui fait peiner une fois de plus notre football ' Un cas jamais soulevé par cette instance fédérale et ce, après 21 ou 22 rencontres jouées à Blida. Selon les informations recueillies ça et là, ce regrettable conflit serait le manque à gagner observé par la FAF, qui montre du doigt, l'OPOW de Blida. «La FAF regrette que les billets, livrés par l'imprimerie officielle dès le 4 septembre 2014, n'ont été mis en vente que la veille du match, ce qui explique que la totalité des billets n'a pas été écoulée», indique le communiqué de l'instance fédérale. Ajouté à cette regrettable affaire, les conditions de travail des médias dont l'exiguïté de la salle des conférences «ne répond pas aux normes requises et ne permet pas aux journalistes et aux entraîneurs de bénéficier de meilleures conditions de travail». Bizarre, un fait qui n'a jamais suscité la réaction des médias. Sauf que cette fois, la FAF, mise à l'amende et blâmée par les instances africaine (CAF) et internationale (FIFA), a fait savoir que «les journalistes et photographes accrédités ne peuvent en aucun cas pénétrer sur la pelouse en fin de rencontre», fait rappeler un de nos confrères. Il y a aussi, la gestion des tribunes officielles et de la presse prises en charge par l'OPOW. Alors que celle-ci «relève exclusivement de l'organisation de la FAF en application du protocole règlementaire édicté par la CAF et la Fifa», lit-on encore. Pourquoi ce tintamarre qui aurait pu trouver une solution entre deux grandes institutions algériennes, ce qui aurait montré à la face du monde, toute la sportivité des gestionnaires nationaux, à même de mettre fin à des problèmes qui ne devraient pas enflammer les commentaires. Hier, sur les ondes de la Radio nationale, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Blida ne savait pas quoi penser... M. Bouziane dira que «rien n'a été fait en dehors du cadre mis en place entre les deux parties, peut en témoigner le SG de la FAF, M. Nadir Bouzenad, qui a rendu, d'ailleurs, un hommage à l'excellent travail fait et surtout à l'excellente collaboration qui a permis à la rencontre de se dérouler sans aucune entrave. Il a reconnu les bons services fournis avant, pendant et après le match». Aussi, les journalistes accrédités «pour la plupart, se sont étonnés de la qualité des conditions de travail, qui leur ont été offertes lors de cette rencontre internationale». Triste situation. Enfin que ce soit à Alger, Blida, Constantine ou à Annaba, l'essentiel est que la compétition puisse se dérouler dans les meilleures conditions qui puissent relever et consolider l'image de nos infrastructures. Le football a ses règles que l'instance fédérale a de tout temps respectées, alors pourquoi ne pas conjuguer la réussite à tous les temps pour le bien du sport et pour le respect des prérogatives des uns et des autres.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)