Algérie

Condamnation de Omar Belhouchet et de Chawki Amari



Nombreuses réactions de nos lecteurs en signe de soutien Un comportement injustifié Les journalistes ont-ils un itinéraire fixé : naguère, c?était vers les cimetières, aujourd?hui, ils sont ballottés entre les tribunaux et les prisons. Terrible destin d?une presse qui est exhibée au niveau international comme synonyme de liberté d?expression et d?avancée démocratique et pestiférée en Algérie. Ce comportement ternit l?image de l?Algérie. Je m?inscris radicalement en faux contre ces attitudes d?une autre époque et d?un temps qu?on croyait révolu. Malheureusement, la tentation à céder à la facilité par le recours systématique à des leviers répressifs à chaque fois que le fort du moment se sent bousculé, en réponse, il use et abuse de son statut pour assouvir des objectifs éphémères. Ce comportement injustifié n?honore aucunement son auteur. Bien au contraire, il n?est que l?expression avérée de l?échec, expression d?une incapacité à maîtriser les concepts de bonne gouvernance. La pluralité médiatique et la liberté d?exercer le métier de journaliste, sans menaces ni harcèlement, doivent être protégées. La liberté d?expression est résumée dans l?adage qui dit : même si je ne suis pas d?accord avec vous, je ferai tout pour que vous puissiez exprimer votre opinion, que dire de la simple liberté professionnelle d?exercer son métier et garanti de surcroît par la Loi fondamentale. La liberté d?expression est un axe cardinal (la liberté d?information) d?une démocratie accouchée dans la douleur, elle est sérieusement malmenée ; c?est pour cela que nous ne pouvons pas rester passifs et assister impuissant à cette velléité récurrente à son étouffement. Je joins ma voix de solidarité et de compassion à l?ensemble des voix qui se sont exprimées en Algérie et à l?étranger pour rappeler une fois de plus notre attachement indéfectible à la liberté d?exercice du métier de journaliste. Elevons nos voix pour dire que cette chasse aux sorcières doit cesser. Saïd Azamoum, Universitaire- Béjaïa Le paradoxe algérien Je suis de tout c?ur avec toi et avec Chawki Amari. Le paradoxe algérien fait que c?est celui qui s?élève contre les injustices qui est menacé aujourd?hui dans notre pays. Mais comme dit le proverbe « La bave du crapaud n?atteint pas la blanche colombe ». Mohamed Ifticene, réalisateur Une justice administrée Par la présente, je tiens à apporter mon soutien effectif, moralement et professionnellement, à mes deux confrères Omar Belhouchet et Chawki Amari après leur condamnation par une justice « administrée ». Mouloud Atcheba. Journaliste accrédité depuis 1981 à Bruxelles Trahison Le jugement arbitraire et scandaleux prononcé contre les symboles de la presse libre, en l?occurrence Omar Belhouchet et Chawki Amari, directeur et chroniqueur du quotidien indépendant El Watan qui fait la fierté de l?Algérie entière. Cette sentence, qui menace tout un combat démocratique mené par les prestigieux enfants de l?Algérie de tous les temps, est non seulement une honte, mais une trahison à la mémoire de ceux qui sont tombés pour une Algérie libre, indépendante et démocratique. Youcef Benkhemou. fils de chahid commune d?Iboudrarène Inacceptable excès de pouvoir Je commence toujours la lecture de votre journal El Watan, j?ai un très grand respect à toute l?équipe du journal, vous avez marqué l?histoire du journalisme et je suis fier de vous, de votre combat inlassable. J?apporte mon soutien indéfectible aux deux militants de la cause juste (MM. Omar Belhouchet et Chawki Amari), victimes de cet inacceptable excès de pouvoir. A. Kouadri Abbaz. Cadre supérieur
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