Algérie

Communes de Skikda



Hostilités ouvertes Les débats dans les communes déshéritées de Tamalous, Aïn Kechra et Bin El Ouidène ne se font désormais plus au diapason du développement, mais plutôt aux surenchères politiques. Un branle-bas est décrété et à chaque commune sa version. A Aïn Kechra, commune chef-lieu de daïra, le ton est monté au sein de la société civile qui réclame le départ du chef de daïra. Cette doléance a été retenue suite à une réunion qui a regroupé plusieurs organisations qui accusent le chef de daïra de « semer la zizanie au sein de l?exécutif communal pour le déstabiliser et de fermer les portes de l?administration aux citoyens ». Ils évoquent également le comportement indélicat dont serait coupable le fils du chef de daïra. Hier, les représentants des habitants de Aïn Kechra ont été reçus par le wali qui leur aurait promis de dépêcher plusieurs commissions d?enquête pour s?enquérir de plus près des points soulevés. Il aurait également promis, aux dires de ces citoyens, de se rendre prochainement à Aïn Kechra pour rencontrer les citoyens et discuter de l?ensemble des doléances avancées. A Bin El Ouidène, une guerre juridique a été déclarée entre une partie des élus et l?exécutif communal. Deux élus d?El Islah, sur les neuf que compte l?exécutif, sont montés au créneau pour dénoncer ce qu?ils ont qualifié de « falsification dans une délibération ». Dans une longue lettre adressée au wali, les deux élus mettent en exergue le déroulement « douteux de la dernière délibération ». Ils avancent qu?ils auraient été évincés de la séance pour faire passer plusieurs décisions importantes en leur absence. Le président de l?APC de Bin El Ouidène et dans un entretien téléphonique a tenu, quant à lui, à réfuter l?ensemble de ces accusations et a démontré son entière « disponibilité à montrer le registre des délibérations aux deux élus qui n?ont pas réussi à assister ». A quelques kilomètres de Bin El Ouidène, la commune de Tamalous a vécu, elle aussi, une journée politiquement bien chargée, puisque le maire, le secrétaire général de la commune ainsi qu?un parent du maire ont écopé de six mois de prison avec sursis. Ils comparaissaient pour « falsification de dossier ». Une affaire qui a ébranlé la paisible commune de Tamalous, l?été dernier, et qui aurait, aux termes des chefs d?inculpation, permis à un parent du maire de bénéficier de certains avantages.



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