Algérie - A la une

Commerce: Les prix de la volaille toujours en hausse



On est en plein automne et le prix de la volaille s'est envolé au point où les citoyens au revenu modeste ne peuvent se permettre de s'en alimenter.La volaille est censée être la " viande " des " pauvres ", mais les commerçants véreux et sans scrupule n'ont n'en cure des capacités des citoyens pour afficher " leur " mercuriale.
Et c'est vraiment " leur " mercuriale car lorsqu'on se présente chez les grossistes on constate que le prix affiché est abordable, mais après le cheminement que fait cette " marchandise ", on s'aperçoit que ce tarif est loin d'être à la portée des bourses moyennes.
Les chiffres sont là pour témoigner que la spéculation détermine bien les prix de la volaille.
Le poulet vidé est affiché à 240 ou 250 au prix de gros et c'est déjà jugé, quelque peu excessif, compte tenu du fait que c'est la " viande " des pauvres puisque censée être la plus abordable. Mais, lorsqu'on voit le commerçant au détail on remarque les prix qui se situent entre 320 à 350 DA le kilo !
Le poulet vivant est affiché entre 150 DA et 170 DA le kilo alors que chez le commerçant du coin il est fixé entre 200 et 250 DA le kilo.
D'autre part, le prix de la dinde normale varie en gros de 250 à 270 Da le kilo alors que chez le détaillant il se situe entre 300 et 350 Da le kilo.
Par ailleurs, la dinde escalope est affichée chez les détaillants entre 700 et 750 Da le kilo. Mieux encore, les 'ufs sont affichés en gros entre 7 et 9 Da alors que chez les détaillant le prix minimum est de 12 DA. Qui dit mieux ! On pensait que le poulet connaît sa véritable hausse vertigineuse spéciale qu'en été, mais force est de constater qu'en réalité et sur le terrain, il n y a vraiment pas de période précise pour trouver des prix abordables.
Questionnés sur le pourquoi de cette hausse vertigineuse en cette période, la réponse " commune " aussi bien chez les vendeurs en gros que chez les commerçants au détail voire chez les citoyens, qui comprennent bien le système que c'est à cause en premier lieu de la fête du Mawlid ennabaoui Echarif récemment et les prix sont restés aux " cimes " à cause des fêtes de fin d'année qui approchent à grand pas.
Les avis divergent chez " les commerçants " quant à la cause de cette hausse. Pour certains commerçants au détail, ils accusent directement les " grossistes " car pour eux c'est ce premier prix qui déterminera le leur. Selon d'autres vendeurs, des hausses "pas très importantes" comme celles-ci interviennent sans cesse durant toute l'année. "Le prix du poulet obéit à l'offre et à la demande. Il varie en fonction de la production et de la demande des clients", explique ce vendeur de volaille.
Des grossistes et d'autres commerçants tentent de justifier cette hausse par l'aliment de volaille qui lui aussi a augmenté. Et ceci explique cela.
Mais au fond ce sont les simples citoyens qui paient la vraie facture. Et ceux qui souffrent le plus ce sont ces citoyens aux revenus modestes pour ne pas dire les " smicards " et les retraités? Alors pas du tout surpris par cette hausse vertigineuse des prix de la volaille, les responsables de famille tentent tant bien que mal de trouver d'autres solutions de rechange à savoir le changement des " recettes " de cuisine pour assurer leur alimentation quotidienne.
Au fond, il n'y a plus de remède miracle car même l'assurance des contrôles du ministère du Commerce n'a pu changer quoi que ce soit sur le marché. Et c'est ainsi qu'en attendant des jours meilleurs, les démunis et les pauvres doivent patienter que le prix de cette viande blanche qui agrémente leurs repas quotidiens revienne à de meilleures marges.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)