Algérie - A la une



COA
L'assemblée générale élective du COA aura lieu ce matin (10h) au siège de l'instance olympique à Alger. Un conclave qui mettra aux prises trois candidats : le président sortant, Mustapha Berraf, un ancien président (1993-1996) doublé de la casquette d'ex-ministre du secteur de la jeunesse et des sports puis DG des Douanes, en l'occurrence Sid-Ali Lebib, ainsi qu'un challenge venu de nulle part, Abdelkrim Dib, accessoirement président de la FAA.L'heure de vérité pour la famille olympique minée depuis le retour des sportifs algériens de Rio de Janeiro, théâtre des JO 2016. Aujourd'hui, et après plusieurs reports et des tergiversations, les membres de l'AG s'exprimeront à travers les urnes. Pour choisir ceux qui mèneront la «baraque» de Ben-Aknoun jusqu'aux prochains JO-2020 au Japon. Une destination au pays du soleil levant qui fait rêver et pour laquelle tous les coups sont permis. Les trente-cinq membres de l'AG devront choisir entre trois postulants qui n'ont pas exposé leur plan de bataille se contentant de faire, comme d'habitude, des promesses certainement sans lendemain. L'opération de renouvellement des instances opérée depuis fin 2016 a certes apporté son lot de nouveautés dans la mesure où 24 fédérations ont changé d'équipes fédérales dont la majorité fait partie des sports olympiques, il n'en demeure pas moins que le noyau dur est encore sur les lieux. C'est ce «cercle» acquis à Mustapha Berraf que le MJS tente de «disloquer» afin de «nettoyer» l'instance olympique algérienne. Y aura-t-il duel entre Berraf et Lebib, deux «dinosaures» du sport national ou bien assisterions-nous à une mise en scène où le «petit poucet», Abdelkrim Dib en l'occurrence, mettrait tout le monde d'accord ' Ce scénario improbable avant les Jeux de Rio de Janeiro est désormais une réalité : malgré quelques réticences de la part de la famille olympique algérienne, l'heure du changement a sonné. Berraf, trahi par sa confiance aveugle en son entourage lorsqu'il est allé se soigner en France, et qui a refusé de se retirer «honorablement» comme souhaité par le ministre El-Hadi Ould Ali, pourrait essuyer l'échec de plus, peut-être de trop”?


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