Candidat à la présidence du COA, Dib Abdelhakim

C'est en présence d'un grand nombre de présidents de fédérations dont plusieurs de rang olympique, que le candidat à la présidence du COA, Dib Abdelhakim a tenu, jeudi, une conférence de presse à la salle des conférences du stade du 5-Juillet à Dély-Ibrahim.Pour cerner les contours de sa personne, Dib, dira d'emblée : «Je ne suis pas parachuté, je suis conseiller du sport, j'étais président de ligue, puis vice-président de la FAA pour en être par la suite, son président. C'est dire que mon cheminement est des plus logiques pour celui qui prétend à aller toujours de l'avant. Maintenant, je vise la présidence du COA et au-delà du vœu, il y a l'exigence d'atteindre des objectifs pour servir le sport».Il a fait un constat de l'olympisme algérien et d'une conviction personnelle. Il ne le trouve pas reluisant, puisqu'il indiquera : «Je suis venu pour relever un défi. Sachez que depuis les JO de Sydney, l'Algérie n'a pas connu un véritable éclat en matière de résultats. Aussi, je vous signale que je suis très heureux de voir ces présidents de fédérations présents à ma conférence de presse, et qui m'ont apporté leur soutien». Mais, il y a aussi, l'étiquette qu'on lui colle, celle du candidat du MJS, à cela il répond : «Je peux vous affirmer aujourd'hui même, que dans le cas où je serai élu président du COA, que je ne pourrai évoluer avec un esprit olympique loin des objectifs du MJS. Nous savons tous que le premier pourvoyeur de fonds du COA, c'est le MJS. Je ne pourrai qu'être à ses côtés et ne pas créer de scission avec lui, comme tel est le cas que nous vivons actuellement».D'ailleurs, jusqu'à l'heure actuelle, le jeu n'est pas franc de la part du président sortant, Berraf Mustapha, dira Dib. Il ajoutera : «Comment peut-on expliquer l'absence des listes des candidats et que la convocation portant lieu et heure de l'AG n'a pas été envoyée ' En plus, Berraf se permet de siéger au niveau de la commission de recours. Même si le règlement le permet, il est indécent d'être juge et partie. La conscience d'un esprit olympien ne le permet pas». Toute l'assistance d'ailleurs, déplore cet état de fait et dit que toute la composante de l'AG a droit aux informations. Enfin, Dib soulignera qu'il n'est pas dans un combat avec les deux autres prétendants à la présidence, Berraf et Lebib, mais qu'il s'agit juste d'élection que l'on doit vivre avec tout le respect et la bienséance.