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Cités universitaires.. Hadjar «active» les dispositifs de sécurité


Il a donné, hier à Alger, une série d'instructions à l'ensemble des directeurs des ?uvres universitaires, pour «l'activation des dispositifs de sécurité internes» au sein des cités universitaires, en les dotant de tous les moyens humains et techniques pour assurer la sécurité des étudiants.Après le lâche assassinat dont a été victime un jeune étudiant dans une cité universitaire à Ben Aknoun, mais également celui d'un autre étudiant zimbabwéen à Annaba, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a décidé enfin d'agir. Il a donné, hier à Alger, une série d'instructions à l'ensemble des directeurs des ?uvres universitaires, pour «l'activation des dispositifs de sécurité internes» au sein des cités universitaires, en les dotant de tous les moyens humains et techniques pour assurer la sécurité des étudiants. Présidant une réunion avec les directeurs des ?uvres universitaires, M. Hadjar a mis l'accent sur l'impératif de sécurisation des résidences universitaires, à travers «l'activation des dispositifs sécuritaires disponibles», «le respect des instructions», et la mobilisation de tous les moyens susceptibles de garantir la sécurité des étudiants résidents. «Les cités universitaires ne sont pas des internats», a souligné le ministre, rappelant la convention signée en 1998, entre les directions des ?uvres universitaires et les organisations estudiantines régissant la relation entre les étudiants résidents.
La convention stipule que chaque étudiant a le droit de recevoir des personnes (membres de la famille ou autres) dans la cité où il réside. Les incidents survenus récemment à l'université, tels que l'assassinat de l'étudiant en médecine, Assil Belalta, dans sa chambre à la résidence Taleb Abderrahmane 2, «ne datent pas d'aujourd'hui», a-t-il estimé. Ce qui a changé aujourd'hui, poursuit-t-il, c'est la rapidité de circulation des informations sur les réseaux sociaux. A ce propos, M. Hadjar a pointé certains médias qui amplifient les faits et les relayent sans authentification. A la veille de l'élection présidentielle, certaines parties tentent de «ternir l'image de l'Algérie», que ce soit dans l'Enseignement supérieur ou les autres secteurs.
A ce propos, le ministre a appelé les agents chargés de la sécurité des résidences au respect rigoureux des procédures d'inscription de l'ensemble des visiteurs, tel qu'il se fait dans les administrations et les établissements, tout en dotant ces cités de caméras de surveillance. Dans le même ordre d'idées, le ministre a souligné encore une fois, l'impératif d'ouvrir la porte du dialogue entre les différentes organisations estudiantines, considérant que la voie empruntée actuellement «demeure en deçà», ce qui transforme les simples problèmes en de véritables énigmes. La concertation entre les directeurs des ?uvres universitaires et les partenaires sociaux est de mise, a estimé le ministre, qui a insisté sur l'intégration de la question de la sécurité comme point essentiel lors des prochaines rencontres.
M. Hadjar a rappelé à cet effet, ses instructions adressées aux directeurs des cités universitaires lors de la dernière rencontre tenue en juillet dernier, relatives à la veille sur la propreté des cités, l'entame des travaux de restauration, la promotion des services et la dynamisation de la vie estudiantine, notamment à travers la création des clubs. Les responsables des cités universitaires sont, ainsi, appelés à lutter contre les différents fléaux sociaux étrangers à l'enceinte universitaire, de même qu'ils sont invités à créer des cellules d'écoute, composées essentiellement de médecins et de psychologues, en mesure de prendre en charge les problèmes des étudiants.
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