Assassinat de l'etudiant Assil Belalta.. Le présumé meurtrier en détention provisoire

Le juge d'instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs a ordonné hier, de mettre le suspect de l'assassinat du jeune étudiant, Assil, en détention provisoire. Après avoir été écouté par le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs, le meurtrier présumé a été accusé de meurtre avec préméditation. Devant le procureur de la République, le criminel a avoué son crime, tout en détaillant les faits, rapporte un média privé. Selon ses propos, le criminel avait rencontré Assil par le biais de son deuxième compte Facebook consacré à ses amis. S'agissant des raisons du crime, le meurtrier présumé a expliqué qu'il avait essayé de l'agresser sexuellement. Suite à une résistance de la victime, le criminel a immédiatement mis fin au jours de sa victime, notant que l'inscription sur le mur avait été écrite pour duper les enquêteurs.Il y a lieu de signaler que la cité universitaire de Taleb Abdurrahmane 2 est l'une des parties civiles dans cette affaire. Arrêté vendredi dernier, le meurtrier présumé de Assil est un jeune étudiant de 22 ans à l'université de Dely Brahim. Le présumé auteur a été arrêté, suite à sa localisation par l'unité de lutte contre le crime électronique. Les éléments de la police sont aussitôt intervenus pour l'arrêter au niveau d'Alger-centre. L'étudiant en question n'a aucun droit d'accès à la cité universitaire Taleb Abderrahmane 2. Pour rappel, dans la soirée du 11 février dernier, Belalta Assil, un jeune étudiant en 3e année à la faculté de médecine, a été sauvagement égorgé au couteau dans sa chambre, à l'intérieur de la résidence universitaire Taleb- Abdurrahman 2, à Ben Aknoun. Révoltés par cet acte odieux, les proches et les amis de la victime avaient pointé du doigt le directeur de la cité, et souligné le laisser aller existant à l'intérieur de cette cité.
Précédemment, le père de l'étudiant Assil, Djamel Belalta, avait accusé le directeur de la cité de tenir des propos mensongers sur le déroulement du crime. Il avait réfuté les affirmations du responsable de la cité, notamment en ce qui concerne la sécurité dans la cité. «La sécurité n'est pas assurée à la cité universitaire, comme me l'ont confirmée certaines personnes», a-t-il indiqué. Et d'ajouter : «c'est devenu même un lieu d'hébergement pour des personnes étrangères». Pour rappel, le jeune Assil a été inhumé mardi dernier, au cimetière de Bordj Bou Arréridj en présence d'une foule nombreuse.