Malgré les intentions de redonner à la commune un brin de splendeur,
plusieurs cités continuent, aussi bien par le manque de civisme de certains
citoyens que par l'absence des services concernés, de vivre le calvaire.
C'est le cas de la cité Fadila Saâdane, dont les habitants insistent sur
l'état de dégradation de leur quartier. Ces derniers affirment «que plusieurs
doléances ont été transmises aux services concernés pour trouver une solution à
leur calvaire qui perdure, mais malheureusement, on n'a reçu que des
promesses», ont- ils déclaré.
Ils citent ainsi «les travaux de restauration de cette cité qui sont
devenus des obstacles menaçant leur circulation, les flaques d'eau qui stagnent
devant les entrées des immeubles en temps de pluie et la majorité des routes
sont pleines de trous et difficilement praticables».
Ce sont des désagréments au quotidien vécus par les locataires de cette
cité, dont l'état des trottoirs oblige ces derniers à circuler sur la route,
malgré les risques potentiels d'accident qui pourraient survenir à tout moment.
«Devrait-on encore subir longtemps ce désagrément ?», s'interrogent les
résidents de cette cité.
«Le secteur urbain de Bellevue a fait l'objet de plusieurs opérations
d'aménagement», nous a déclaré son chef, M. Boumaaza Mohamed, que nous avons
rencontré au niveau du siège de l'APC.
«Plusieurs opérations de revêtement et de pose de carrelage, de bitumage
des routes, d'éclairage public ont été lancées depuis l'année 2009, mais je ne
vous cache pas que les travaux sont très longs», affirme-t-il.
S'agissant des problèmes d'hygiène et d'assainissement, notre
interlocuteur affirme «que les doléances des citoyens ont été prises en
considération et les services du secteur, équipés d'un outillage minime, ont tout
de même pu ramasser plus d'une dizaine de tonnes de déchets de différentes
matières, tels que le fer, le verre, le bois et autres.
Ces interventions sont régulières afin de rendre le meilleur visage à
toutes les cités». Et de poursuivre : «Malheureusement, le citoyen ignore cette
culture environnementale et oublie que c'est lui le premier concerné par la
protection de sa cité».
Notre interlocuteur précise par ailleurs que son secteur est confronté à
un manque de personnel, «ce qui nous empêche de prendre en charge tous les
points noirs signalés dans notre secteur en même temps», ajoute-t-il.
Concernant les fuites d'eau, le chef de secteur déclare que «que toutes
les fuites ont été signalées par nos soins aux services concernés, mais on
attend toujours».
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Posté Le : 07/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : N Nini
Source : www.lequotidien-oran.com