Cité AADL de Skikda

La cinquantaine d'habitants de la tour de la cité AADL de Boulkeroua dans la banlieue de Skikda continue de vivre le calvaire depuis plus d'une année sans que cela n'interpelle personne. «Les deux ascenseurs de notre immeuble de douze étages sont à l'arrêt depuis plus d'une année.Une année et demi exactement», témoignent les habitants concernés.Ces derniers affirment avoir attiré l'attention des responsables concernés mais aucune solution n'a été apportée. «Alors que nous n'utilisons plus ces ascenseurs, nous continuons cependant à payer les charges incluant entre-autres leur entretien»,ajoutent-ils. Estimant que l'AADL les a abandonné à leur sort, ils mettent surtout en évidence les difficultés qu'éprouvent ceux qui habitent aux étages supérieurs :«on ne pense ni aux malades ni aux vieilles personnes qui se retrouvent souvent obligées de gravir tout une montagne pour rentrer chez eux.»Ils évoquent aussi l'insalubrité des lieux en estimant qu'une seule femme de ménage ne peut à elle seule assurer convenablement les besoins en hygiène d'une cité de 200 logements. «Ces derniers temps on a remarqué un semblant de renforcement du personnel puisqu'une seconde femme de ménage vient juste d'être engagée mais cela ne pourrait suffire», soulignent nos interlocuteurs tout en reconnaissant, même à demi-mot, l'incivisme de certains habitants. «Notre préoccupation majeure reste la nécessité de rétablir au moins un des deux ascenseurs pour que rentrer chez soi ne soit plus un calvaire», ont-ils conclu.