Christine Lagarde salue l'Algérie RENFORCEMENT DES CAPACITES FINANCIÈRES DU FMI

La Directrice générale du Fonds monétaire international s'est réjouie «des engagements pris par les autorités algériennes pour contribuer aux financements supplémentaires du FMI».
L'Algérie a dit oui à la sollicitation de l'institution de Bretton Woods. Elle a à travers cette décision montré qu'elle est consciente de l'ampleur de la crise qui secoue l'économie mondiale. Ce geste est une forme de solidarité internationale qui consiste à éviter une catastrophe planétaire d'où nous n'en sortirions pas indemnes. La patronne du FMI a d'ailleurs salué cette position.
L'Algérie «se joint à une action concertée entre les créanciers importants pour s'assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale» a déclaré Mme Lagarde dans un communiqué publié par le FMI dont l'assemblée annuelle se tient à Tokyo du 9 au 14 octobre.
C'est une opération qui «s'inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change...elle constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l'impact de la crise économique et financière globale sur l'ensemble des pays, y compris l'Algérie», ont expliqué le ministère des Finances et la Banque d'Algérie. Aucun pays n'a aujourd'hui intérêt à ce que l'économie mondiale qui est suffisamment en crise ne s'écroule. Surtout pas les plus vulnérables qui en paient le plus lourd tribut.
A ce titre le ministre algérien des finances a rappelé que «l'Algérie avait toujours appuyé et continuera à apporter son soutien au Fida dans ses actions de lutte contre la pauvreté» lors de l'entretien qu'il a eu avec Kanayo F.Nwanze, président du Fonds international de développement agricole (Fida). Mission accomplie pour Karim Djoudi.
Les assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods auxquelles il a pris part depuis le 9 octobre et qui prendront fin aujourd'hui ont constitué un excellent baromètre pour l'économie nationale. Eu égard au constat porté par les experts du FMI on peut affirmer qu'elle va plutôt bien. La vice- présidente pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) à la Banque Mondiale a passé en revue «les développements récents de la situation économique et sociale en Algérie» au cours d'un entretien avec le ministre algérien des finances. Mme Anderson s'est félicitée, des efforts déployés par l'Algérie pour son développement socio-économique. Elle a souligné que «les réalisations tant sur le plan économique que social sont appréciables et que les efforts dans ce sens devraient se poursuivre».
«L'Algérie a pu maintenir sa stabilité économique et financière grâce à des politiques économiques prudentes dans un contexte marqué par les incertitudes» a-t-elle poursuivi. Une performance dans l'état actuel des choses.
L' intervention, de Karim Djoudi lors de la réunion du G24 pour les questions monétaires et le développement a été axée sur «la nécessité d'une grande flexibilité en matière de dépenses budgétaires pour créer de la croissance».Le grand argentier du pays qui a appelé «à contenir les difficultés sociales sur la stabilité des prêts», a également soulevé les problèmes de «la transparence des banques et des Etats sur leurs situations financières comme support à un retour à la confiance qui gêne la circulation des flux et la morosité économique qui s'auto-entretiennent» a indiqué un communiqué de son ministère...