Algérie

Chlef Ouverture aujourd'hui de la Journée météorologique



C'est aujourd'hui que l'Office national de la météorologie (ONM), à l'instar des 188 membres et de la communauté météorologique dans son ensemble, célèbre la Journée météorologique mondiale commérant l'entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la convention qui l'a instituée, l'Organisation météorologique mondiale (OMM), devenue par la suite une institution spécialisée des Nations unies. Dans notre pays, le réseau d'observations compte 77 stations météo professionnelles et une quarantaine de stations automatiques. Ces stations ont pour mission de collecter l'information météorologique (température, pression, humidité, vent, précipitation, etc...) puis son acheminent vers le centre de prévisions de Dar El-Beïda (Alger). Par ailleurs, de par l'important volume de données à traiter, le centre envisage d'acquérir un calculateur de dernière génération qui lui permettra d'affiner la prévision. Quant au thème retenu cette année qui est celui d'»observer notre planète pour préparer l'avenir», le secrétaire général de l'OMM, M. Michel Jarraud, a publié un message retraçant un historique de l'évolution de l'observation météorologique et son impact sur la prévision des phénomènes dangereux. D'ailleurs, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui vient d'achever récemment son quatrième rapport d'évaluation, note que le réchauffement climatique est incontestable, comme il ressort aujourd'hui des observations qui montrent une augmentation des températures moyennes de l'air et des océans. Il signale également que ce réchauffement observé depuis le milieu du XX siècle est très probablement dû à la hausse enregistrée des concentrations de gaz à effet de serre. De plus, selon le GIEC, les preuves s'accumulent, montrant que les émissions de gaz à effet de serre continueront d'augmenter au cours des prochaines décennies, si l'on s'en tient aux mesures actuellement appliquées en terme de réduction et de schémas de développement. Il est sans doute vrai que notre vulnérabilité aux phénomènes extrêmes a augmenté de façon significative en raison de divers facteurs tels que l'accroissement de la population, la concentration dans les zones urbaines, disparition des zones humides, constructions en zones inondables, la destruction de grandes surfaces de forêt par le feu etc. Parmi ces phénomènes extrêmes, on peut citer les cyclones de plus en plus ravageurs sur le continent américain, ou les inondations meurtrières en Asie et les sécheresses en Afrique. Toutefois, des phénomènes météorologiques surgissent là où l'homme s'attend le moins. C'est le cas notamment de la journée du 7 janvier de cette année tout près de chez nous, en plein coeur du Sahara, dans l'Assekrem où il est tombé 3 cm de... neige. Cette dernière a été observée sur tous les monts proches de l'Assekrem jusqu'au plateau de l'Akarakar et était également visible sur le mont de Tahat. Ainsi, l'intérêt d'observer notre planète par des satellites artificiels qui sont devenus en réalité «nos yeux dans le ciel», nous permet de recevoir des images et d'autres informations d'une importance vitale pour la survie de l'humanité.
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