Algérie

Cheb Malik



Un chanteur de T’rab Dans l’attente de la consécration, Cheb Malik vient de mettre en vente sa K7 au titre évocateur «Ansini». Ce nouvel album montre que ce chanteur du cru, natif de Sidi Bel-Abbès et habitant Aïn El Berd, voit son étoile de plus en plus briller. «Je crois que je suis né avec ça. Déjà, à 10 ans, je m’amusais une guitare à la main» dira-t-il. Lui et son maître à penser Ahmed Ghali, parolier, poète populaire et meddah, traversent l’époque avec ses bruits et ses fureurs. En 2000, il sort «Chtak bi Ayni», un album édité par Beyrouth, chanson genre ballade amoureuse. En 2002, chez Lazer, «Khaliha Aâla Rabi», cri d’un jeune homme blessé par un amour trahi. Maçon de formation, Cheb Malik est un admirateur de Hasni. Il dira en substance, comme pour affirmer son respect à cet artiste mort tragiquement, «Si Hasni chantait encore, je ne chanterais pas, rien que pour l’écouter. Il chante au cœur». Il aime aussi Jacques Brel et tant d’autres. Il soulignera toutefois sa tristesse pour l’indifférence d’abord des responsables de la culture. «C’est comme si je n’existais pas». Mais d’un haussement d’épaules, il sait que le prochain album tourne dans sa tête. «Ansini» se compose de plusieurs titres avec, entre autres, «Alach Alach», « Balak Tehesbi insite», «Makane Hala», «Aâm Sna». A 35 ans, Cheb Malik attend son heure pour figurer sur les premières marches du Top algérien.


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