Algérie

Charbon, coutellerie…: Les accessoires flambent aussi



Les Oranais préfèrent, durant l'Aïd El Adha, les grillades à feu doux qu'on ne peut obtenir qu'en utilisant du bois ou du charbon et d'autres accessoires comme les broches ou « sfafid » comme les appellent les gens de la région, ainsi que les barbecues traditionnels (brasero). A près d'une semaine de l'Aïd et même si les prix de ces accessoires ont connu une hausse par rapport à l'année écoulée, c'est la ruée sur ces articles.
Une petite virée dans quelques marchés de la ville comme M'dina Jdida, le marché hebdomadaire de Maraval (Souk Larbâa), le marché non couvert de Gambetta, le marché de la rue Maupas, à Saint Eugène, entre autres, donne une idée sur l'effervescence qui commence à gagner et les marchés et les consommateurs. Le prix du kilo de charbon varie entre 50 et 70 DA, soit la même fourchette que celle pratiquée l'an passé. Le prix des grils varie entre 150 à 300 DA, selon la dimension. Idem pour les barbecues dont le prix varie aussi selon la dimension, soit de 250 à 400 DA. Pour les broches, le prix varie de 120 à 180 DA la douzaine et selon la qualité. Si certains d'entre eux ont jeté leur dévolu sur la vente de charbon et de barbecues, d'autres proposent tout l'attirail du parfait boucher ou «égorgeur de mouton», c'est selon, avec la gamme complète de coutellerie. C'est ainsi que les prix des couteaux varient entre 50 à 250 DA. Les haches, quant à elles, sont proposées entre 450 et 800 DA, selon la taille et la qualité. Bien évidemment, les couteaux et les haches de fabrication chinoise sont les moins chers et de qualité moindre. Selon une ménagères rencontrée au marché de M'dina Jdida, venue faire ses emplettes pour le jour J, « ces accessoires dont les prix ont connu une petite hausse par rapport aux années passées, sont indispensables pour l'Aïd. Toutefois, on peut se passer de l'achat de certains accessoires comme le barbecue, le gril et les broches et utiliser ceux de l'année dernière, mais il faut tout de même acheter le charbon ». Par conséquent, le nombre de vendeurs de charbon se multiplie, à l'approche de cette fête religieuse. A quelques jours de l'Aïd, ils investissent les cités d'habitation, les quartiers et les lieux de vente de moutons et sillonnent les artères de la ville.
Le commerce de charbon est une activité ancienne préservée à Oran. Les vendeurs de ce combustible sont très sollicités en telle période, même si la majorité des familles disposent de fours à gaz et électriques. Cette pratique commerciale, qui se limitait, il y a quelques années seulement, à des personnes d'un certain âge, emballe aujourd'hui même des jeunes, qui en font une source de revenus. Avec le foisonnement de marchands ambulants, la concurrence devient rude. Dans toute l'affaire, ce commerce paraît rentable. Chacun s'évertue à présenter sa marchandise dans de très bonnes conditions.
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