Algérie - A la une


Céréales
D euxième importateur de céréales dans le pourtour méditerranéen et en Afrique après l'Egypte, l'Algérie n'est pas près de réduire son recours au marché international pour répondre à la demande locale en produits céréaliers et renforcer ses stocks.Une nouvelle sortie sur le marché a été signalée, hier, par la revue AgritechTrad qui affirme, sur son site, que l'Algérie vient de se positionner à l'achat pour 50 000 tonnes de blé et pourrait en acquérir probablement plus.Bien que les quantités demandées ne soient pas trop importantes, les traders et autres fournisseurs du marché des céréales, en Europe comme en Amérique, suivent minutieusement tous les appels d'offres que lance l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), organe principal par lequel passent les acquisitions de l'Algérie. Au dernier trimestre 2014, ces observateurs du marché des céréales s'attendaient déjà à ce que l'Algérie augmente sensiblement ses achats, notamment en blé, durant les mois à venir.Les importations céréalières de l'Algérie qui, habituellement oscillent entre 5 et 5,5 millions de tonnes (Mt) par an pour une demande totale estimée à 8 Mt, ne peuvent que prendre une tendance haussière pour la période 2014/2015.La raison principale de cette évolution est la sécheresse qui a compromis une large partie de la production durant la saison écoulée. La production céréalière a ainsi fortement chuté de 30% par rapport à la saison précédente, ne réalisant qu'à peine 34 millions de quintaux.Cette production, faut-il rappeler, ne cesse de reculer depuis les rendements record enregistrés lors de la campagne 2008/2009 avec 61,2 millions de quintaux. L'autre fait pouvant expliquer le recours fréquent de l'Algérie aux achats à l'international concerne la situation globale du marché des céréales, caractérisé par des disponibilités abondantes et des prix relativement bas.En effet, l'indice FAO des prix des céréales a poursuivi, en février dernier, sa diminution estimée à 3,2% par rapport à janvier, l'essentiel de cette baisse étant dû aux perspectives exceptionnelles du blé. La chute persistante de l'indice des prix reflète les bonnes conditions de l'offre et la faiblesse de nombreuses devises face au dollar, assure la FAO.


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