Algérie

CEM Takfarinas du Ruisseau


Les enseignantes désemparées Ce sont des enseignantes désemparées qui se sont présentées à notre rédaction quelques jours avant les fêtes de l?Aïd el fitr pour faire part du problème dont elles souffrent depuis la rentrée des classes en septembre dernier. Une désagréable surprise leur a été réservée à l?école d?enseignement moyen Takfarinas au Ruisseau (Alger) où elles exercent. Elles ont eu l?impression de recevoir un coup de massue en apprenant, qu?en plus du nombre de classes auxquelles elles ont l?habitude de dispenser des cours dans leurs matières respectives, elles héritent des classes qui se sont retrouvées sans enseignants suite à la suppression de certains postes. « Nous nous sommes retrouvées avec sept classes chacune au lieu de cinq. Nous devons aussi assurer 22 heures de cours par semaine, voire 24 heures pour certaines. En vingt ans de carrière, je n?ai jamais vu ça », s?est exclamé l?une d?entre elles. « S?il est vrai que le règlement stipule que chaque enseignant peut assurer jusqu?à 22 h par semaine, pourquoi cela ne s?applique-t-il pas à tout le monde », renchérit une autre. « J?ai mal au c?ur rien qu?en pensant aux piles de copies que j?aurais à corriger au moment des devoirs. D?ailleurs, je vais en diminuer le nombre », affirme cette autre enseignante de la langue de Shakespeare. « Comment voulez-vous qu?on s?adapte aux changements apportés par la réforme si on se retrouve avec un tel nombre de classes qui plus est sont surchargées ? », s?interroge-t-elle. Cet état de fait va se répercuter sur la qualité des cours, soutiennent ces enseignantes à l?unanimité. « Lorsque nous nous somme plaintes au directeur de l?établissement, il nous a dit d?user de nos connaissances pour changer les choses en notre faveur », rapporte encore l?une d?entre elles. Il convient de noter que nous avons contacté à plusieurs reprises l?inspection de l?académie d?Alger pour avoir un avis sur la question, mais à chaque fois, on nous répondait : « Mme Younsi était en séance de travail. » Le problème de la communication a été, faut-il le rappeler, une tare au niveau de l?inspection de l?académie d?Alger.



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