Cap Falcon : les ordures ménagères sont enfin enlevées Oran : les autres articles

Il a fallu attendre plus d'une dizaine de jours pour que les ordures ménagères qui défiguraient la localité balnéaire de Cap Falcon soient ramassées.
Ce lundi, résidants et estivants ont lancé un «ouf» de soulagement en découvrant la disparition des nombreux amoncellements d'ordures qui jalonnaient les chemins menant vers la plage et d'autres coins de la localité. Les tas d'ordures et les odeurs nauséabondes qui accueillaient les estivants offraient un spectacle des plus rebutants, contraignant certains estivants à rebrousser chemin. Les résidants qui n'ont cessé de se plaindre, vivaient très mal cette situation. Soulagés pour un temps, ils restent cependant dubitatifs. «On craint que cela ne se répète et qu'on revive la même situation durant le mois de Ramadhan», dit-on. Selon leurs déclarations, depuis le début de la saison estivale, il n'y a eu que 2 ou 3 ramassages.
De leur côté, ceux qui exploitent la plage, bien qu'ils révèlent que l'APC n'accepte plus de leur louer cet espace depuis deux années, s'emploient à maintenir dans une certaine propreté l'espace occupé pour pallier l'absence d'un service de ramassage sur le rivage. «Nous déposons les sacs poubelle sur la voie accessible aux véhicules de la mairie mais ils ne passent pas tous les jours et ça devient mazbala», expliquent-ils. On découvrira que le problème des ordures ménagères est également un vrai casse-tête pour les habitants des quartiers éloignés de la plage dont haï En Nejdma.
Ici, il faut parcourir de longues distances pour déposer ses ordures près des «bâtiments» parce que les véhicules de collecte ne pénètrent pas dans ce quartier. Un propriétaire de résidence d'été se trouve contraint de recourir à un opérateur privé pour le ramassage. «C'est ainsi depuis plusieurs années, d'abord parce que ce n'était pas régulier et maintenant ça ne se fait plus», lance-t-il en rappelant qu'il paye ses impôts et qu'il n'arrive pas à comprendre pourquoi cette partie de la localité est boudée par les services d'hygiène.