Algérie

Campagne pour les élections partielles du 24 novembre


Meeting improvisé du PT à Ifri La secrétaire générale du PT trouve rassurant que les citoyens aient été aussi nombreux à venir à ses meetings de campagne. « La crise finalement n?a pas eu les effets escomptés par ses commanditaires », diagnostique-t-elle. Louisa Hanoune qui, la veille, avait fait escale dans les localités d?Ouzellaguen, Barbacha et Amizour, a clôturé hier sa série de sorties publiques à Béjaïa lors d?un meeting improvisé sur la place Ifri. « Nous aurions préféré que ces élections soient nationales et nous avons milité pour », a harangué Mme Hanoune pour qui la participation est un effort nécessaire afin de préserver l?unité du pays et fermer des plaies encore béantes. Une élection à forte teneur politique, réitérera-t-elle une nouvelle fois, « même s?ils (les gens du pouvoir) font tout pour la présenter comme une échéance ordinaire comme le démontre l?attitude de l?ENTV et des radios nationales ». Les médias publics observent en effet un black-out complet sur l?activité de campagne, en accordant toutefois une « honteuse » exception, condamnée par l?opinion, à des parties bien précises, comme cela a été vérifié dans le JT de 20h de jeudi dernier au profit d?une sortie du MSP à Bouira. Revenant sur les événements de Kabylie, prolongement de la crise nationale vécue depuis le début des années 1990, l?oratrice analyse : « La provocation de 2001 visait tout le pays. Elle visait surtout les puits de pétrole à Hassi Messaoud et Hassi R?mel. » Le message de la secrétaire générale du PT est constant. Les crises sont souvent fomentées et entretenues pour des besoins de réorientation au sommet sur des options économiques difficiles à faire passer en temps de stabilité. Dans cet ordre d?idées, elle trouvera « dangereux » le fait de délester le corps de la police de la fonction publique et voit poindre la même mesure concernant le corps de la Douane et celui de la Protection civile. Dans la même veine « travailliste », Louisa Hanoune redoute l?idée de la régionalisation, qui équivaudrait à la création de disparités sociales et économiques dans le pays et trouve dangereuse l?idée de la démocratie participative, synonyme probable de plus de grignotage sur les prérogatives des élus. Elle défend enfin l?idée d?une « coordination nationale des élus » à même de situer les priorités, d?impulser un mouvement d?ensemble et de travailler pour la cohésion nationale.
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