Briefing à Diar Errahma

Avant d'entamer notre virée à travers la capitale, nous sommes conviés à un briefing avec M. Nourri, représentant du ministère de la Solidarité et de la Famille, à Diar Errahma à Birkhadem. Ce responsable a dressé un bilan chiffré et détaillé sur les activités de son ministère.
Intervenant à son tour, le docteur Benaouda Azazène, coordinateur national du Samu social, déclare à propos du plan d'intervention des brigades multidisciplinaires de ses services, que «le découpage en quatre zones de la capitale permet à nos équipes d'intervenir de manière concrète pour venir en aide à ces personnes fragilisées». Il détaille ensuite le découpage par commune. Nous avons cependant constaté que pour la région ouest, le champ d'intervention des services du Samu social se limite à Bab-El-Oued. En revanche, les communes de Bologhine, Raïs Hamidou, Hammamet, Aïn Bénian, Staouéli et Zéralda n'ont jamais fait l'objet d'une quelconque visite des services du Samu social. Une remarque que nous faisons et qui fait grincer les dents à M. Nourri. «Nous n'avons pas les moyens pour de telles opérations. Nous concentrons l'ensemble de nos moyens à travers les grands centres urbains de la capitale.»
Une réponse qui ne nous a pas convaincus, pas plus que le parterre de journalistes présents lors de ce conclave improvisé. Même l'intervention de Mlle Souhila Aït-Aïder, membre des brigades d'intervention du Samu social, ne pouvait convaincre l'assistance.
Il faudra que le docteur Azazène prenne la parole pour promettre de prendre en charge cette remarque. «Je promets de faire en sorte que des équipes se déplaceront un jour sur deux vers ces communes», promet-il. Une promesse qu'il nous renouvelle plusieurs fois lors de notre randonnée à travers des quartiers du centre ville de la capitale, reconnaissant ainsi le bien-fondé de notre préoccupation, «qui va en droite ligne d'une presse qui voudrait contribuer efficacement à la protection de ces citoyens dont le destin a fait d'eux des démunis», reconnaît-il .