Algérie

Bréves du Centre



Bréves du Centre
Une héroïne dont le courage hantera à jamais ses bourreaux : Torturée, mutilée puis abattue par l'armée coloniale
Elle fut arrêtée le 16 janvier 1961 par l'armée coloniale au cours d'un ratissage à Aguemoun. Torturée atrocement à la caserne de Larbaâ Nath Irathen, mutilée des seins, elle fit preuve d'une vaillance exemplaire, clamant tout haut la victoire de la Révolution. Elle fut alors conduite au ravin se situant entre Aït-Atteli et El-Kantra pour être froidement abattue par la horde coloniale. C'est ici l'histoire véridique de la martyre Hocini Chabha, épouse de Harid Saïd, qui, animée d'un esprit révolutionnaire et patriotique des plus rares, a préféré aller au bout de son combat pour l'indépendance du pays et se sacrifier pour l'idéal de liberté. Pourtant, elle n'était qu'une mère de famille qui s'occupait bien de son foyer, mais l'appel de la terre était plus fort que tout. C'est ainsi qu'elle commença à militer dès les premières heures de la révolution. Elle s'occupa d'abord des refuges avec l'accueil des djounoud détachés, des sections, des groupes armés et des recherchés. Vers 1957, alors que la pression coloniale se faisait terrifiante, elle fut désignée responsable de kasma. Elle collecte fonds et renseignements. La mort de son fils aîné Amar au champ d'honneur le 12 janvier 1958 à Aït-Frah, au cours d'un violent accrochage qui opposa l'ALN à l'armée coloniale, n'a fait que renforcer sa résolution. Elle fut gradée sergent en 1960 par les responsables de la région et puis de la zone. Elle exerça la fonction de chef de kasma durant 4 ans jusqu'à sa mort début 1961.
H. S.
Ghardaïa : Les chauffeurs de taxi déclenchent un arrêt de travail
ll Il était quasiment impossible de trouver un taxi en activité jeudi à Ghardaïa.'Et pour cause : les quelque 500 taxis que compte le chef-lieu de wilaya se sont donné le mot pour observer une demi journée d'arrêt de travail en signe de protestation contre les difficultés rencontrées quotidiennement par la corporation. Cette action se voulait, selon ses initiateurs, un dernier appel aux pouvoirs publics pour répondre à leurs doléances avant de durcir leur mouvement. Celles-ci, selon un membre syndical représentant des taxieurs de la wilaya de Ghardaïa, se résument principalement en une demande pressante de lutter contre les clandestins et surtout, plus grave contre les faux taxis qui activent, selon eux, en toute impunité. L'état des routes et surtout l'anarchie entourant la pose de ralentisseurs partout, constituent l'autre revendication des taxieurs ils demandent également à prévoir des aires de stationnement pour les taxieurs en ville de façon à leur permettre de pouvoir procéder sans contraintes policières à embarquer ou à déposer leurs clients. Par ailleurs, les contestataires exigent de la direction des transports de ne plus délivrer de nouveaux numéros de taxi. 'Si dans huit jours, les pouvoirs publics ne répondent pas à nos doléances, nous entamerons une série de grèves', menace Mounir, taxieur syndicaliste.
L. KACHEMAD


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