Bréves de l'Ouest

M. Seghier : Suicide d'une femme à Mendès
Une femme âgée de 29 ans a mis fin à ses jours à la cité des 120-Logements de Mendès, apprend-on de bonnes sources. La victime a été retrouvée morte, pendue au bout d'une corde à 9h, dimanche dernier, dans le balcon de sa demeure. Les raisons de ce geste désespéré ne sont encore pas identifiées à ce jour. Une enquête a été ouverte.
M.S.
Tiaret : Deux morts sur la RN23
Un accident de la route est survenu en début d'après-midi de dimanche dernier au niveau de la localité de Sidi Khelfellah, sur le tronçon reliant Aïn Dheb à Sougueur, sur la RN23. Le premier bilan fait état de la mort, sur le coup, de deux enfants âgés de 10 et 12 ans et deux blessés graves encore à l'hôpital. Selon nos sources, le drame a eu lieu suite à une collision entre un véhicule tout-terrain et une Fiat Fiorino. Une enquête a été aussitôt déclenchée par la gendarmerie de Aïn Dheb pour déterminer les causes et les circonstances de cet incident.
R. SALEM
AIN TEMOUCHENT : Deux petites s'urs se noient à Bouzedjar
Profitant d'un moment d'inattention de leurs parents originaires de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, qui ont jeté leur dévolu, ce dimanche, sur la deuxième plage de Bouzedjar, deux fillettes âgées de 13 et 6 ans décidèrent de se baigner alors que la mer était loin d'être calme. Les maîtres-nageurs de la Protection civile sont accourus dans une tentative de les sauver mais elles rendront l'âme dès leur admission aux UMC de l'hôpital de Aïn Témouchent. Rappelons que, quelques jours auparavant, deux adolescents originaires de Mascara, B. A., 15 ans et Y .B., 18 ans, se sont noyés au niveau de la même plage.
M. LARADJ
Relizane : Sit-in de 39 employés de l'OPGI devant l'UGTA
39 employés de l'OPGI de Relizane, dont 11 syndicalistes, observent depuis jeudi dernier un sit-in permanent devant le siège de l'union de wilaya de l'UGTA, a-t-on appris auprès des concernés. Ce sit-in est motivé, selon ces derniers, par 'les tergiversations du responsable de l'union de wilaya à mettre à exécution les instructions fermes de Sidi Saïd, patron de la Centrale, lui enjoignant de tout mettre en 'uvre afin d'obtenir leur réintégration à leurs postes de travail." Les concernés expliquent n'avoir obtenu cet 'engagement" du SG du syndicat à leurs côtés qu'à l'issue de plusieurs déplacements dans la capitale, en mars dernier, ponctués de sit-in devant la Maison du peuple, dont l'un a duré une dizaine de jours. 'Nous avons ainsi obtenu d'être admis auprès de hauts responsables de la Centrale et nous avons plaidé notre cause et expliqué la cause qui a motivé la grève de plus de 300 employés, à savoir le comportement abusif du DRH de l'époque. Ce dernier a, d'ailleurs, été écarté de son poste depuis lors, suite à la mise sur pied d'une commission d'enquête, ce qui prouve que notre grève était loin d'être une action irréfléchie, mais la direction nous considère en rupture de la relation de travail depuis janvier dernier et a entamé les démarches afin d'obtenir notre licenciement pur et simple. Les plus hautes instances syndicales du pays nous ont promis l'envoi d'une commission et nous ont remis la lettre adressée par Sidi Saïd au SG de wilaya pour défendre notre cause, d'autant plus que la direction de l'Office, non contente de nous avoir licenciés abusivement, a intenté une action en justice pour injures et menaces à l'encontre de 7 employés dont 5 syndicalistes". En chômage depuis le début de l'année en cours, suite à une grève à laquelle s'est jointe la quasi-totalité des travailleurs de l'OPGI locale, et à quelques jours du mois de Ramadhan, le 'dernier quarteron" des grévistes de l'OPGI se bat encore pour obtenir sa réintégration. Aux dernières nouvelles, ils ont trouvé, lundi dernier, porte close au niveau de l'union locale.