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Bouteflika remet les pendules à l'heure




Le Conseil des ministres de mardi a été un rendez-vous socio-économique et politique majeurLe projet de loi de finances, celui sur l'exception d'inconstitutionnalité et l'Académie de la langue amazighe ont donné une substance particulière au Conseil des ministres qui s'est tenu avant-hier. Il faut dire que cette réunion a apporté beaucoup de réponses à des questionnements que se posaient les Algériens, tant au plan socio-économique que politique. Ainsi, tout en répondant à une demande sociale en matière de relance de l'activité économique et de dégel de nombreux projets à caractère social, le Conseil des ministres a également consacré la promotion effective de la langue amazighe et fait faire à la démocratie un grand pas en avant, en ouvrant la saisine du Conseil constitutionnel à tous les citoyens. Même si l'aspect technique, prépondérant dans cette nouvelle procédure juridique, est assez complexe, il reste que la portée politique de cet avant-projet de loi est certaine. Les professionnels du domaine juridique apprécieront, à juste titre, l'importance de ce texte dans la promotion des libertés dans le pays, qui vient en application de la nouvelle Constitution.
Cela pour dire que le Conseil des ministres d'avant-hier a été un rendez-vous socio-économique et politique majeur. Le chef de l'Etat a tenu compte de paramètres sociaux, mais aussi d'impératifs politiques, pour réaffirmer la vision de l'Etat algérien qui se veut social, solidaire et moderne. L'association de ces trois «ingrédients» qui font l'Algérie d'aujourd'hui, dans un seul Conseil des ministres, est peut-être un message à l'adresse de l'opinion nationale sur ce qui compte vraiment pour le chef de l'Etat: la relance économique, l'affirmation de l'identité nationale et l'approfondissement de la démocratie. Autant de mises au point nécessaires, dans un contexte préélectoral où chacun y va de son accusation.
Les Algériens sauront désormais à quoi s'en tenir. A travers ce Conseil des ministres, le chef de l'Etat a encore une fois démontré sa volonté de rester sur la ligne de l'Etat social quoi qu'en disent ses détracteurs.


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