Bourezama et Bentiba, les derniers à rejoindre les entraînements MCO : ces opposants à qui Djebbari fait peur...

S'il y a un enseignement à tirer de la reprise des entraînements de l'équipe professionnelle qui s'est déroulée dans d'excellentes conditions avec une vingtaine de joueurs quotidiennement présents, dont les derniers arrivés sont Chafik Bourezama et Mohamed Bentiba, c'est que le Mouloudia d'Oran a véritablement passé un cap.
Et s'il y a bien une évidence à tirer des dernières sessions ordinaire et élective de l'assemblée générale du CSA-MCO est que le terme 'opposition" est un mot bien trop chargé sémantiquement pour qualifier le groupuscule qui prétend, à tort, être le véritable contrepoids à l'actuelle direction symbolisée par Youssef Djebbari.
Ceux qui ont assisté ou pris part à cette AG à rallonges en raison des deux reports qui ont précédé aussi bien la session ordinaire qu'élective n'ont, d'ailleurs, remarqué ou vu aucun de ces membres d'AG à l'influence qu'on dit grande mais qui est réellement inexistante et qui s'auto-proclament d'une opposition tout aussi inexistante, si ce n'est dans certains cafétérias à l'abri des regards.
Abdallah Bessol, l'infortuné candidat à la présidence du CSA, l'a, sur ce point, bien vérifié à ses dépens, lui qui était quotidiennement 'conseillé", 'rassuré" et 'gonflé à bloc" par ces récalcitrants qui, le jour de l'AG 'n'ont même pas eu le courage, encore moins la bravoure d'aller au siège du club pour affronter Djebbari et les autres membres", pour paraphraser l'un de ceux-là.
Pourtant, le nombre des pro-Djebbari n'a jamais dépassé la trentaine, trente-cinq pour être plus précis. Il manquait, donc, pas moins de 110 membres dont la moitié uniquement aurait facilement pu priver Djebbari d'un second mandat de suite à la tête du CSA.
Cette crainte d'affronter Youssef Djebbari en face a même dissuadé un de ces soi-disant opposants, un ancien joueur devenu par la suite dirigeant, d'accepter l'invitation de la chaîne Ennahar TV pour une émission télévisée consacrée au Mouloudia dès qu'on l'a informé de la programmation d'un débat avec l'actuel président du MCO.
Pourtant, à les entendre prêcher leurs croyances et à pester ce qu'ils croient être des vérités absolues, les moins avertis croiraient naïvement au discours purement fantaisiste de ces opportunistes à la versatilité confirmée. Or, quitte à être opposant, autant se montrer en public et proposer ses éventuelles solutions de sortie de crise.
'S'opposer n'est autre que proposer. Une opposition sans proposition n'est qu'un mouvement d'humeur", écrivait le célèbre romancier français décédé il y a moins de quinze jours, Robert Sabatier, dans son fameux 'Livre de la déraison souriante". À méditer.
R B