Algérie - Revue de Presse


Des salaires non perçus depuis plus d?un an Ils seraient entre 500 et 600 enseignants contractuels à attendre leurs salaires depuis des mois. L?un d?eux, qui exerce en qualité de prof d?histoire géo dans un établissement du secondaire, se plaint de n?avoir pas touché un rond, depuis son engagement en décembre 2003. S?étant présenté à notre bureau dans l?espoir de sensibiliser, par le biais de notre quotidien, les responsables du secteur sur son cas ainsi que sur celui de nombre de ses collègues dans la même situation, il nous dira : « Quel rendement peut-on attendre d?un enseignant qui ne peut se permettre le minimum, soit pour se vêtir soit pour se nourrir ? » Et d?ajouter : « Heureusement, nous avons notre conscience et notre amour du métier. » Mais cela ne résout pas tous les problèmes et ceux d?ordres pécuniaire demeurent lancinants. Les réclamations qu?il a pu faire au niveau du service de paye n?ont pas été accueillies avec la compréhension souhaitée, selon notre plaignant. Cette fin de non-recevoir un peu à la hussarde indigne davantage que le fait de travailler dans l?attente d?une problématique rémunération. Au niveau de service pour avoir une meilleure approche du problème, nous avons appris d?un fonctionnaire que le retard dans le versement des salaires des contractuels est en rapport avec le temps qu?il faut pour obtenir le visa du contrôle financier de la wilaya. Entre l?établissement recruteur, le service de payement et le contrôle financier de la wilaya chargé du visa du dossier, le chemin est long, mais faut-il pour cela un an et plus ? C?est à sa lenteur toute proverbiale que l?on reconnaît notre administration.



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