Algérie

BILLET...


… De Djelfa : À tous les amis scouts décédés
- On était beaux et jeunes à la fois comme le disait si bien le grand Brel.
- On avait les yeux plus grands que le cœur, non pas plus grands que le ventre comme l'écrivait le poète de la Révolution d'Octobre le gigantesque Maiakovski.
- On était avides de tout savoir, de tout connaître pendant les longues veillées des camps d'été.
- On aimait notre travail.
- On aimait les défis. Nos responsables directs ou indirects avaient une bonne culture doublée d'une parfaite maîtrise des techniques scoutes .
- On se sentait soutenus, nous les éléments du groupe scout El-Amal de Djelfa.
- On avait le cœur à fleur de peau ou plutôt entre les dents non dans le ventre. C'était la famille scout où chaque élément connaissait l'autre, en sachant qu'il n'avait aucune envie de nuire l'un à l'autre... mais qu'il y avait la concurrence de mieux faire que l'autre. Une saine émulation qui stimulait les neurones de nos 20 ans. Mohamed Boussaïd était un de ces fonceurs qui «habitait» le local - Ancien FAJ - de la cité Guenani. Habiter, oui le mot n'est pas faible parce que nous «habitions» avec lui cette école qui a vu défiler des milliers de jeunes. Une pensée émue et chaleureuse à tous ces scouts qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes, qui ont porté à bout de bras, de force et de jeunesse le scoutisme de la capitale des Ouled Naïl des années 1962- 1975.
- On était idéalistes, on était beaux... on était jeunes. On croyait beaucoup à demain au jour le jour qui se levait à chaque aube. Au revoir Boussaïd, au revoir à vous tous mes amis décédés. Miloud Touati
…Et d'El Eulma : This is the End
La fin de la vie comme de toute chose surprend.
Elle chamboule tout : sentiments ; agenda ; espoirs ; calculs ; fortunes (même bien acquises !) ; croyance ; taghennanet (l'entêtement)...
De manière soudaine et inattendue.
Et donc, il vaut mieux prévenir l'échéance inéluctable et choisir (et ce n'est ni logique ni sûr à 100%) une sortie honorable de son vivant pour la mémoire et... les autres. Ahmed Zir


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