Algérie

Béni-Saf : Une promotion LSP tourne au cauchemar



L?un des premiers projets LSP à Béni-Saf, les 100 logements transformés en 106, est en voie de finition mais après près de cinq années, ce qui en fait un cas à part. Pourtant lancés fin 2002 début 2003, leur terrain d?assiette n?a curieusement pas été acquitté aux domaines, la contribution de la CNL n?a pu en conséquence être sollicitée par le promoteur. Une partie du voile sur ces anomalies vient d?être levée à l?initiative d?un des 106 acquéreurs, un futur propriétaire, au demeurant, mal informé au regard des éléments qu?il nous avait fournis en nous sollicitant. Pis, durant notre enquête, hormis, la direction des domaines, les autres interlocuteurs ont été évasifs, nous renvoyant à d?autres intervenants comme s?ils n?étaient responsables de rien alors qu?ils étaient partie prenante dans l?affaire. Quant au promoteur, il a évité de nous rencontrer bien que de toute évidence, il est lui-même victime de promesses non tenues par ses interlocuteurs de l?administration après, qu?à leur demande, il suppléa la défaillance d?un premier promoteur. Ce dernier, GETRAT, est une entreprise managée par un émule de Moumen Khalifa qui a fait faillite après avoir escroqué l?Etat et des souscripteurs à travers plusieurs wilayas de l?Ouest. A Témouchent, il a réussi en profitant des faiblesses inhérentes à une gestion politicienne du programme LSP lorsqu?il a été initié localement. En effet, la wilaya avait fait preuve de volontarisme quitte à ne pas s?encombrer des pesanteurs de la procédure en la matière, laissant à ses démembrements de l?exécutif le soin de régulariser les situations. Ce qui n?a pas été fait. Aujourd?hui, chacun se défausse de ses responsabilités. On incrimine juste les souscripteurs de n?avoir pas « bougé » comme s?ils constituent un groupe homogène alors que chacun s?est engagé à titre individuel avec l?assurance qu?il s?agit d?un programme étatique hautement suivi parce qu?il y va des finances publiques. Au bout du compte, primo, la question se pose de savoir comment par deux fois, avec GETRAT d?abord et avec le second promoteur ensuite, on a laissé des travaux se faire avec un permis de construire illégalement établi puisqu?il n?y a pas eu de cession du terrain par les domaines. Secundo, aujourd?hui que la cession du terrain est en cours, le prix du mètre carré est actualisé, soit pour la totalité du terrain plus de 9 millions de DA et non pas 2 millions comme en 2002. Un certain nombre de souscripteurs, de petits fonctionnaires, ne peuvent pas ou ne veulent pas débourser ce surenchérissement doublé de surcoûts inhérents à l?abandon des travaux par GETRAT. Ils risquent d?être rayés de la liste des bénéficiaires. Pourtant, pour réduire en partie les frais, il suffisait que l?arrêté de cession transmis aux services des domaines indique qu?il s?agit d?une cession de fin 2002.
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