Algérie

Belkhadem tente de reprendre du terrain Le FLN a choisi le 1er Novembre pour une démonstration de force



Belkhadem tente de reprendre du terrain                                    Le FLN a choisi le 1er Novembre pour une démonstration de force
Photo : M. Hacène
Par Ali Boukhlef
«Ceux qui tentent de montrer qu'il y a une crise au FLN sont des gens qui tentent de se repositionner.» C'est ainsi que Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, qualifie les redresseurs de son parti. C'était lors d'un meeting organisé, hier matin, à la Coupole d'Alger, officiellement pour célébrer l'anniversaire du 1er Novembre. Concrètement, la rencontre est une démonstration de force destinée à impressionner ses adversaires. Composée essentiellement de jeunes ramenés des quatre coins du pays, l'assistance a vite quitté la salle aussitôt le discours de Belkhadem entamé. Il ne restait, à la fin de l'allocution, que quelques personnes assises autour de la scène à partir de laquelle Belkhadem s'est exprimé.Sur le fond, Abdelaziz Belkhadem a tenté de minimiser la fronde que connaît son parti. «Il ne s'agit pas d'une vraie crise» comme l'atteste Salah Goudjil. Il s'agit plutôt d'un mouvement «guidé par une guerre de positionnement» à l'intérieur de l'appareil FLN, assure Belkhadem. Ce sont par contre «certaines plumes» qui ont amplifié cette fronde, a encore accusé Belkhadem.Seulement, le mal du FLN ne vient pas que de l'intérieur, indique le secrétaire général du FLN. Selon lui, les «complots» contre son parti sont vieux. Ils ont commencé en 1988, précise le secrétaire général du FLN qui a dû ruminer sa surprise au fur et à mesure que les «militants» quittaient la salle, tandis qu'il s'adressait à eux. Selon lui, «ceux qui se disent démocrates» ont échoué à «déstabiliser» son parti en 1988. Aujourd'hui, «c'est le courant nationaliste» qui «est chargé de cette mission», a encore accusé le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République. Abdelaziz Belkhadem ne veut rien afficher de ses ambitions personnelles. Il a tout fait pour que ses portraits ne soient pas affichés. Ce sont ceux de Abdelaziz Bouteflika qui ornaient la salle omnisports. Même dans le discours, rien ne laisse transparaître une quelconque prétention. «Contrairement à ce que disent nos adversaires, nous soutenons pleinement les réformes de M. le président de la République», a-t-il affirmé. Il adonné l'exemple de la loi portant représentation de la femme dans les assemblées élues. Il dit soutenir la proposition du gouvernement de fixer à 30% le taux obligatoire de présence féminine dans les Assemblées. Pour le reste, Abdelaziz Belkhadem a fait un long cours d'histoire sur «le sacrifice» de la génération de Novembre. Il a évoqué le martyre de ceux «qui ont affronté une des plus grandes puissances militaires». Il a rappelé que «la France officielle doit présenter des excuses sur les crimes contre l'humanité commis en Algérie». Au moment de terminer son discours, vers midi, la Coupole du complexe olympique est quasi vide. Réussite '


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