Algérie

Belarbi Mohamed Un arrière central exemplaire



Un parcours exceptionnel pour cet arrière central qui a fait les beaux jours du WA Tlemcen dans les années 60 et 70.Titulaire à part entière dans l?équipe fanion qui a remporté le championnat d?Oranie saison 68/69, Belarbi brilla par sa discipline (aucune expulsion et aucun avertissement), sa correction, son respect de l?adversaire et son sens du devoir, n?hésitant jamais à aller au charbon pour sortir son équipe des situations difficiles lorsque cette dernière se trouvait dos au mur.Avec feu Sid?Ahmed Khiati, surnommé «l?arrière voltigeur », ils formaient une barrière infranchissable et se complétaient merveilleusement, et ce ne sont pas les entraîneurs Bendrama, Popov, Balogh et Lopez qui vous contrediront. Il n?est pas facile pour un attaquant de se retrouver face à Belarbi qui reste toujours concentré sur son sujet, ne laissant point d?espace et de temps à l?attaquant pour le passer par un dribble ou une feinte. Ne se contentant pas seulement de défendre, Belarbi prêtait main forte à ses attaquants en distillant de bons ballons récupérés dans la foulée et en amorçant rapidement des contre-attaques et servir intelligemment les Nava, Belkhodja, Merad Benali ou Bentahar dit «Manoel». Les nostalgiques gardent en mémoire ce but inscrit contre le GCM de Mahi, qui était entraîneur-joueur, après une relance avec, à la clé, ce but inscrit à feu Baker, un gardien de but élégant qui était la véritable coqueluche de Mascara. Belarbi, comme tous les jeunes de son époque, a fait ses premiers pas de footballeur sur les terrains vagues. Aux côtés de son défunt frère Abdellah qui était gardien de but aux qualités reconnues, Belarbi Mohamed défendait les couleurs de son quartier Sidi Lahcène dans les terrains vagues de Djenane Martin (mitoyen avec Sidi Lahcène), le stade la MTO (près du cimetière Sidi Senoussi), actuellement stade Colonel Lotfi, le terrain de Sidi Saïd, la gare et, surtout le «grand bassin» où sont passés les Nava, Belkhodja, Mekaoui (Puskas), Hammi Khelifa (404), sans oublier Bennaï (Slimani), Abderrazak Kamel, Settaoui Abdelkader, feu Sid?Ahmed Miraoui, Benali, Merad et feu Sabri. Quelle équipe ! Belarbi Mohamed intégra par la suite l?EST (Espérance sportive de Tlemcen) présidée par l?imam Benmansour Hadj Mohamed qui a couvé pendant de longues années les Belarbi, Rachid et Djawad Berber, Bamby, une sacrée génération qui faisait déplacer la grande foule pour suivre cette équipe talentueuse qui évoluait en lever de rideau des matches que livrait à domicile le WAT. Il faut reconnaître que ce club, qui a disparu des registres de la LOFA, a été un réservoir de jeunes talents tout comme l?historique et vaillante JSMT du président Hamidou, ou l?USFAT avec les deux Baghdadli feu Fethi et Mourad. Ce dernier, ancien dirigeant du WAT, était devenu un spécialiste du recrutement des joueurs yougoslaves tels que Popov et Markovic (le gardien de but géant). La «perle noire» de Tlemcen n?a pas été oublié par les sélectionneurs. Il fut appelé en sélection de l?Oranie avec feu Sikki avant d?intégrer l?équipe nationale de la police qui fut sacrée lors du tournoi maghrébin en juin 1968 devant ses homologues du Maroc et de la Tunisie. Lors de ces rencontres internationales, Belarbi Mohamed s?est lié d?amitié avec les Ammar (CRB), Saadi (NAHD), Saadi (USMA), Ouchen (NAHD), Bourida (MOC), Achour (CRB), Salhi (ESS), Lalmas (CRB), Betrouni (MCA), des joueurs de classe qui formaient une équipe exceptionnelle qui a fait rêver les sportifs algériens. Belarbi Mohamed, d?une modestie incomparable et toujours serviable, a marqué l?histoire du WAT en défendant loyalement les couleurs de ce club durant dix années au poste délicat d?arrière central. HOMMAGE AUX ANCIENS JOUEURS
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