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Bechar : démantèlement des commerces informels Actu Ouest : les autres articles



Bechar : démantèlement des commerces informels                                    Actu Ouest : les autres articles
Ils étaient plusieurs dizaines de policiers mobilisés hier pour encadrer, superviser et surveiller une opération d'envergure de démantèlement des commerces informels installés en plein centre-ville au lieudit «Les baraques», le marché dit de «Tindouf» et plusieurs prolongements de ces marchés squattés.
L'opération, qui a débuté vers minuit et qui s'est achevée au lever du jour, a touché des centaines de stands et autres étals de fortune érigés sur des ruelles étroites où exerçaient, depuis au moins deux décennies, ces commerçants illégaux. A l'issue de l'opération, aucun incident notable n'a été signalé sur les lieux.
Les commerçants illicites étaient informés et préparés depuis plusieurs mois à l'idée de déménager de ces endroits et qu'une opération d'éradication de ce type de commerce allait incessamment suivre, d'où l'absence de résistance au déménagement. Des palabres entre autorités locales et représentants des revendeurs illégaux ont été préalablement menées et la dernière rencontre eut lieu au cours de la semaine dernière au siège de la commune de Bechar pour effectuer un tirage au sort et arrêter les modalités d'attribution de nouveaux locaux affectés aux revendeurs informels.
Les 565 commerçants recensés et enregistrés sur des listes par une commission ad hoc ont pu finalement bénéficier de stands répartis au niveau des ex-Galeries algériennes face à la place de la République et au niveau de l'ancien «Souk el Fellah» sur la route de Bechar Djédid.Ils ont été auparavant inscrits au registre du commerce. Mais certains se sont vu, en fin de compte, affecter un stand pour deux revendeurs alors que d'autres assurent avoir été omis de la liste initiale de recensement établie par ladite commission. Ces deux groupes de revendicateurs ont campé hier durant toute la journée devant le siège de la wilaya mais ont été empêchés par les agents des services de sécurité d'accéder à l'intérieur de la wilaya pour y rencontrer le wali.
Par contre, les marchands et détaillants légaux et riverains encombrés par le commerce informel affichaient ouvertement leur joie et soulagement à la suite de la libération des lieux obstrués et ruelles fermées et qui ont retrouvé, aujourd'hui, leur aspect de quiétude d'autrefois. Certains présents sur les lieux ont suggéré que ces «baraques», créées au lendemain de l'indépendance, nécessiteraient une opération de ravalement qui n'a jamais eu lieu pour l'embellissement de l'environnement dégradé.
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