Algérie

Béchar




Conférence-débat sur la toxicomanie Dans le cadre de la lutte contre l?usage des stupéfiants, 5 303 personnes ont été arrêtées en 2004. Parmi ce nombre, figurent 33 Marocains et 51 ressortissants de diverses nationalités. Sur les 5 219 Algériens impliqués, on dénombre 112 fonctionnaires, 636 exerçant des activités libérales, 494 journaliers et 4 061 sans profession. Telles sont les statistiques fournies par le directeur de la DGSN et membre du CES au cours d?une conférence-débat tenue à la maison de la culture, à la veille de la clôture de la semaine d?information de la Sûreté nationale qui s?est déroulée du 7 au 14 avril sur le thème « La toxicomanie et les moyens de lutte contre l?usage des stupéfiants ». Dirigée par le haut responsable de la DGSN, la conférence-débat, de par son importance, a drainé une forte participation des citoyens et responsables de divers organismes publics concernés. Le directeur de la Sûreté nationale s?est longuement attardé sur l?usage et les méfaits des stupéfiants dans le milieu de la jeunesse, tout en attirant l?attention des participants sur la gravité du fléau qui prend des proportions inquiétantes dans notre société. Il a demandé à ce que les associations civiles soient davantage impliquées et qu?elles devraient constituer des remparts dans la lutte contre ce fléau destructeur. L?orateur reconnaîtra, à travers son intervention, les « limites de la répression légale », menée, jusqu?ici, en tant que solution préconisée pour enrayer le phénomène de l?usage des drogues. Seules, précisera-t-il, « la sensibilisation, la mobilisation et la participation de tous les segments de la société seront à même de venir à bout du fléau. » Une responsable d?une association civile a demandé à ce que les pouvoirs publics se penchent, d?une part, sur l?insuffisance des structures d?accueil dans le milieu de la formation professionnelle et, d?autre part, sur le niveau d?instruction exigé au jeune exclu prématurément de l?école, par ces mêmes structures, ce qui constitue, dira-t-elle, un handicap majeur pour le jeune qui désire acquérir une formation professionnelle et s?éloigner du danger de la consommation de drogues. Il faut, ajoute-t-elle, repenser la stratégie de la formation professionnelle qui doit être accessible au grand nombre. La directrice d?un établissement spécialisé dans l?accueil des jeunes enfants a, quant à elle, mis en cause la démission des parents vis-à-vis de leurs enfants, ce qui constituerait, d?après elle, la première cause de cette dérive.





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