Algérie


INVESTISSEMENT EN ALGERIE Le satisfecit de l?Exim-Bank Pour sa première visite en Algérie, le président de la banque Américaine Exim-Bank, Philip Merrill, est plutôt très satisfait. Une satisfaction qu?attestent ses propos tenus lors de la conférence de presse qu?il a animée jeudi dernier au siège de l?Ambassade des Etats-Unis à Alger. « C?est une visite qui était extrêmement positive », s?est-t-il félicité. Tout en rappelant que son institution a déjà garanti des financements de l?ordre de 1,5 milliards de dollars en projets d?investissements, l?Exim-Bank, déclare son patron, « est prête à investir d?avantage en Algérie ». Le développement du secteur privé en Algérie offrira, affirme M Merrill, « plus d?opportunités d?investissements aux américains intéressés par le marché Algérien ». Sur le 1,5 milliard consenti par l?Exim-Bank, « seulement 7 millions de dollars ont été injectés dans le secteur privé », note le responsable qui souhaite voir multiplier les investissements dans le secteur privé algérien. Cela dépendra uniquement, dit-il, de la volonté de l?Algérie à élargir et développer son secteur privé notamment la petite et moyenne entreprise. « Vous avez 24 milliards de dollars de recettes pétrolières, 34 milliards de réserves de change et 10 milliards de dollars de liquidité dans les banques, ce qui fait un total de 68 milliards de dollars. J?espère qu?une petite partie de ce montant soit injectée dans le secteur privé. Cela va permettre la création de plus d?emploi, de logements, d?écoles, d?universités et plus de PME », recommande-t-il. En réponse à une question sur le bilan de sa visite à Alger et les éventuels contrats signés avec les clients de la Banque, le président de l?Exim-Bank, expliquera que l?objectif de sa première visite à Alger « n?était pas de signer des contrats mais de discuter de l?investissement en général et des investissements américains existant en particulier ». L?objectif était également, poursuit-il, de discuter des opportunités d?investissements qu?offrent certains secteurs d?activité en Algérie et pour lesquels les américains affichent un intérêt. Des secteurs tel que ; le dessalement d?eau de mer, les chemins de fer, et la télécommunication. Au sujet du risque pays, le premier responsable de l?Eixm-Bank, en réponse à une question sur l?existence ou non d?un plafond de risque pour l?Algérie, indiquera « qu?il n?y a aucun plafond pour le risque Algérie », ajoutant au passage « que le risque zéro n?existe pas ». « Si on comptait de 1 à 10, l?Allemagne et la France sont classés au risque 1 », enchaîne-t-il. L?Algérie, selon la notation de l?Exim-Bank, est classée « risque 4 » à l?instar de l?Inde et le Mexique. Deux pays avec lesquels, souligne M Merrill, les Etats-Unis ont beaucoup d?échanges. La perception du risque pays, relève-t-il, « n?est pas toujours conforme à la réalité du terrain. Elle-même, parfois, loin de la réalité ». Pour preuve, il dira que l?Exim-Bank garanti des financements d?investissement de l?ordre de 5 milliards de dollars au Mexique, autant en Chine, 1,5 milliards en Russie et 1,5 milliards en Algérie. Il y?a actuellement aux Etats-Unis, annonce Philip Merrill, « 100 milliards de dollars qui sont prêt pour être investis dans des projets d?investissements à l?étranger ». Il s?agit, note-t-il, « d?opportunités d?investissements et non pas de disponibilités de fonds ». Pour conclure, le responsable américain estime qu?il y?a une opportunité pour l?Algérie de devenir « une force économique non seulement en Afrique mais dans le monde. Cela dépendra de la façon dont l?Algérie utilisera ses ressources ».



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