Avez-vous la mémoire courte messieurs les pourfendeurs ?

Avez-vous la mémoire courte messieurs les pourfendeurs ? Finalement ses détracteurs auront eu la peau de M. Mehiaoui, lui, qui, dans une conférence de presse, et les larmes aux yeux car, selon lui, touché même dans sa vie privée, a annoncé sa démission du poste de président de l’ASM Oran. Un poste qu’il a occupé pendant plus de trois saisons. Cette démission n’est pas allée sans susciter des remous au sein des supporteurs de l’ASMO dont beaucoup jugent, à bon escient d’ailleurs, qu’elle tombe au très mauvais moment puisque intervenant pendant le mercato, alors que les négociations avec des joueurs pouvant sortir le club de l’ornière sont en cours. De plus, ces mêmes supporteurs se demandent pourquoi ceux qui se disent «aimer profondément» le club n’interviennent toujours que quand ce dernier évolue en Nationale 1. Où sont-ils quand El-Djemîia patauge en seconde division ? Au lieu d’aller jusqu’à attenter publiquement à la vie privée de M. Mehiaoui, qu’attendent-ils pour mobiliser les fonds nécessaires et se présenter aux élections avec un programme digne de redonner à leur équipe le standing qu’elle avait mais... qu’eux-mêmes ont terni par leur cupidité ?Les fans de l’ASMO se posent également la question de savoir pourquoi ces pourfendeurs fuient le navire «vert et blanc» quand celui-ci coule ! A ce sujet, d’autres Asémistes nous ont interpellés sur la situation dramatique qu’avait vécue l’ASMO en 1996 quand celle-ci fut abandonnée à son triste sort par ses dirigeants et qu’elle courrait vers le forfait général... sans que ceux qui prétendent maintenant l’aduler n’osent lever un seul petit doigt pour voler à son secours ! Ces mêmes supporteurs se rappellent que le comité de crise qui fut instauré à l’époque, et qui comprenait, entres autres, Agha, Bekkar, Deffar et quelques autres, avait fait, à l’époque, du porte à porte auprès de ces soit-disant «hommes» de l’ASMO afin de solliciter leur aide mais qu’ils se virent chasser comme de vulgaires mendiants, à leur grand désarroi et avec des sarcasmes en plus ! Finalement, le club n’évita le pire que grâce au soutien effectif de personnes qui n’avaient rien à voir -mais alors ni de près, ni de loin !- avec l’ASMO, tels MM. Mehiaoui, justement, Hamdache, Lellou, Bengarâa, Kerouicha... Même M. Djebari, sensibilisé, appuya moralement ce comité de crise en l’orientant vers... M. Mehiaoui. Après mille et une pérégrinations, un directoire composé de MM. Mehiaoui, Hamdache, Benmokhtar, Raïs, etc. fut mis en place et ce ne fut que grâce à l’apport financier des uns et à l’amour du club des autres, que l’ASMO put terminer, honorablement et in extremis, les huit matchs qu’il lui restait à disputer, même si la rétrogradation en Nationale 2 fut au bout de la mésaventure en 1995-96 ! Nos interlocuteurs ajouteront que ceux qui accusent M. Mehiaoui de «brader» des joueurs ont la mémoire un peu trop courte ! Pour conforter leurs dires, ils mettent en avant le fait que tous les Asémistes ont souvenance que M. Kacem El-Imam, l’ex président du MC Oran, puisait à tour de bras dans les rangs de l’ASCO (puis de l’ASMO) et la dépouillait de ses meilleurs éléments pour remporter des titres avec son équipe, et ce, avec la «bénédiction», pour ne pas dire la «complaisance», des dirigeants de l’époque, et qui sont aujourd’hui les principaux pourfendeurs de M. Mehiaoui ! A croire que tout ceci n’est qu’un plan sournoisement ourdi, avec la complicité de quelques-uns de ses «enfants», pour empêcher l’ASMO de poursuivre sa route en Nationale 1, comme le souhaitent, ouvertement, certains de ses ennemis traditionnels ! Mais cela, jamais les Asémistes ne l’accepteront ni ne le pardonneront !!!