Attentat suicide contre le commissariat de Tizi-Ouzou

Le kamikaze est originaire de Kouba Tizi-Ouzou, encore sous le choc de l’attentat suicide ayant visé le commissariat de police des renseignements généraux, samedi dernier, et fait 25 blessés, n’avait hier à la bouche que l’identification du kamikaze… Les uns se basant sur le contenu d’un journal électronique, les autres se fiant plus au communiqué de l’APS… Officiellement, le kamikaze est natif du quartier algérois de Kouba, Sahari Makhlouf alias Abou Meriem Boudiassa Ayoub âgé de 35 ans. Recherché depuis juin 2007, il activait au sein de la katiba El-Nour, un groupuscule qui sévissait dans la région de Aïn El-Hammam, en Haute Kabylie. D’autres sources impossibles à confirmer affirment que le terroriste aurait suivi les «halaquates» de l’imam d’Appreval, à Kouba, ce qui lui aurait fait prendre la décision de rejoindre le maquis et ensuite d’offrir sa vie à la bêtise humaine. Par ailleurs et comme pour faire «bon poids», El Qaïda a revendiqué la paternité de cet attentat, comme si les gens pouvaient se tromper sur l’auteur ou le commanditaire d’une pareille sauvagerie. Cette action qui se voulait meurtrière car visant ce qui fut le celibatorium de la police, n’a heureusement occasionné aucune perte humaine, sauf des blessures à 25 personnes dont 4 policiers et des dégâts matériels au commissariat et aux immeubles mitoyens. Rappelons que les autorités ont rapidement pris en charge les choses. Ainsi, après les déblaiements, la réhabilitation de l’immeuble le plus touché a été entamée afin de permettre aux familles actuellement logées à Boukhalfa de regagner leurs foyers avant le Ramadan. D’autres équipes s’occupent également des bâtiments ayant des appartements touchés, notamment par le souffle de l’explosion, pour des réparations. M. Chabane