Algérie

Attentat à la pudeur sur un mineur à El Khroub



Un 2e acquittement pour les accusés L?affaire de l?attentat à la pudeur sur Mohamed El Hadi Nahay, âgé de 17 ans au moment des faits, et sur laquelle a statué hier, et pour la 2e fois, le tribunal criminel de Constantine, acquittant Ahmed Nemmouchi, 26 ans, et Hamza Abdenouri, 29 ans, accusés respectivement de kidnapping et séquestration, ainsi que d?attentat à la pudeur avec violences, demeure toujours énigmatique de l?avis de la défense. Cette dernière souligne qu?aucune preuve n?a été apportée, permettant d?identifier les vrais agresseurs. Les mis en cause, qui ont été relaxés au terme d?un premier procès, ont comparu de nouveau devant la justice, après que le procureur général a fait appel. Ceux-ci ont clamé, par ailleurs, leur innocence. Ahmed Nemmouchi, veilleur de nuit, au niveau des locaux commerciaux du boulevard Emir Abdelkader à El Khroub, a affirmé avoir été agressé avec un couteau et blessé à la nuque, par des personnes qui accompagnaient la victime, la nuit même des faits, au mois d?août 2003. Selon l?arrêt de renvoi, les accusés auraient kidnappé, sous la menace d?arme blanche, Mohamed-El Hadi N. devant son domicile, situé à la cité des 1200 logements. La victime aurait été d?abord séquestrée au stade communal de la ville, puis emmenée au lieudit, Esnaoubar, où elle aurait été violée par Ahmed N. Selon les déclarations de Mohamed-El Hadi, celui-ci aurait porté un coup à son agresseur avec un tesson de bouteille, l?atteignant à la nuque, puis aurait pris la fuite en direction du siège de la daïra, situé à une centaine de mètres des lieux de l?agression, où il demandera de l?aide aux agents de sécurité. Fait étrange, durant le procès, ni la défense, ni le représentant du ministère public, encore moins le président de l?audience, n?ont évoqué les noms des deux autres individus dans l?arrêt de renvoi, à savoir les nommés Zitouna et Sofiane Tebiche, qui auraient participé au kidnapping et au viol du jeune Mohamed-El Hadi, sachant que Zitouna a déjà été accusé par ce dernier de l?avoir violé. La défense a affirmé que Mohamed-ElHadi a été violenté par d?autres personnes, dont il refusait lui-même de dévoiler l?identité pour des raisons occultes. Preuve en est, accentue la défense, malgré le préjudice causé, la victime a facilement renoncé à ses droits devant la police.
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