Attentat à la pudeur dans un bain maure à Blida

Un attentat à la pudeur a été commis en fin de semaine sur un enfant de 9 ans dans un bain maure à Blida. L'acte ignoble qui a été commis par un "moutchou" (masseur dans un bain maure), âgé de 40 ans, divorcé et père de 2 enfants, a choqué le père de l'enfant qui a failli commettre l'irréparable pour venger son enfant. En effet, les faits remontent à mardi dernier, lorsque le père de l'enfant a décidé de prendre un bain et se faire masser en compagnie de son enfant après avoir vécu d'intenses moments d'ambiance lors de retrouvailles au mariage de sa cousine. Pour cet émigré, prendre son fils au bain maure, c'est lui apprendre les us et coutumes de son pays. Mais malheureusement, les choses ont mal tourné pour lui. Après avoir pris son bain, l'homme passe à l'étape du massage, et au moment de commencer, une coupure d'électricité s'est produite dans le bain maure. Profitant de l'obscurité, le "moutchou", rusé comme tout, insiste auprès du père pour laver son fils. L'homme donne son accord juste pour aider le "moutchou" à gagner plus d'argent. Et c'est ce moment-là que ce dernier a choisi pour commettre son forfait en pratiquant des attouchements sur l'enfant... Choqué par ce qui lui arrivait, l'enfant alerte son père et lui raconte ce que le "moutchou" lui a fait. Le père demande vite au responsable du hammam le numéro de téléphone de la police, mais celui-ci prétendait ne pas le connaître. À l'aide de son téléphone connecté à Internet, le père arrive à contacter les services de police qui arrivent quelques minutes après. Le comble dans cette histoire, c'est que le "moutchou" s'est rendu de lui-même au commissariat où il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Pour lui, c'est une erreur, et c'est le "chitane" (le diable) qui l'a incité à commettre cet acte ignoble. Mais le criminel n'a pas pu obtenir le pardon du père qui n'a pas hésité à aviser l'ambassade de Belgique qui lui a conseillé de porter plainte en arrivant en Belgique. Présenté mercredi devant le tribunal de Blida, le représentant du ministère public a requis une peine de 10 ans de prison ferme. La juge a ordonné de placer le criminel en détention en attendant le verdict qui sera prononcé dans une semaine. Quant aux propriétaires du bain maure, ils n'ont pas répondu à la convocation du tribunal. Leur commerce est mis sous scellés. Marqué à vie par cette histoire, l'émigré a juré de ne plus remettre les pieds en Algérie.K. FAWZI