Algérie

Association Santé Sidi Houari d’Oran




Un second court métrage de fiction L’association Santé Sidi Houari d’Oran n’en finit pas d’étonner. En dépit de la pluralité de ses activités dans des domaines aussi divers que la restauration des sites historiques, la santé, la formation, elle ne s’embarrasse pas d’explorer à chaque fois de nouveaux créneaux même quand les subsides font défaut. Le bénévolat et la mobilisation de ses adhérents constitueront le palliatif nécessaire. Après une première tentative réussie en 2004 avec la réalisation du court métrage «Karima», présenté pour la première fois au TRO en avril de la même année, dans le cadre du mois du patrimoine, l’Association SDH a décidé de réitérer l’expérience en se lançant dans la confection d’un second court métrage de fiction. Ce film, produit avec les moyens du bord et grâce au bénévolat des sociétaires de l’association, constitue un nouveau support didactique et d’information pour accompagner l’association SDH dans ses nobles missions de sensibilisation et de prévention des jeunes sur les dangers du sida. Comme lors de la première expérience audiovisuelle, la direction technique du film, dont la durée est de 13 minutes, est prise en charge par Mourad Senouci. Le thème du premier film «Karima» se proposait de sensibiliser les couples qui ont décidé de convoler en justes noces, sur la nécessité d’effectuer un bilan prénuptial pour balayer le moindre doute concernant la maladie. Le nouveau film en tournage, qui constitue en quelque sorte une suite à la première tentative, est axé quant à lui sur la tolérance de la maladie. Le film relate la malheureuse épreuve que doit endurer à l’école l’enfant né de l’union de Karima et de son époux qui était porteur du virus du sida. Victime du regard accablant des parents de ses camarades de classe, l’enfant, pourtant sain, sera injustement condamné à l’isolement par ses compagnons. Le scénario a choisi délibérément une note pessimiste pour amorcer un débat approfondi étayé par d’irréfutables preuves scientifiques pour démanteler les préjugés sans fondement. Le nouveau produit audiovisuel, dont l’achèvement est prévu courant février, sera sous-titré en langues française et anglaise. Cette option lui permettra sans nul doute d’avoir une plus grande audience, à travers le territoire national et à l’étranger, que le film précédent.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)