Algérie

Association internationale des villes francophones



Le maire de Paris souhaite l’adhésion des villes algériennes Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, et également président de l’Association internationale des villes francophones, a souhaité dimanche dernier que des villes d’Algérie adhèrent à ce grand espace de la francophonie qui compte actuellement 166 villes de 46 pays. Intervenant sur une radio de l’Hexagone, le Premier responsable de la capitale française a indiqué à ce propos en avoir fait la demande au chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika. «Je souhaite voir les villes algériennes adhérer à notre organisation, j’ai même écrit au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cet effet», a-t-il déclaré. L’AIMF est une association qui travaille pour le rapprochement des villes, l’aide humanitaire, la décentralisation, à la démocratie locale, au développement urbain et durable, à la modernisation des services et la formation des personnels municipaux et l’animation du réseau des villes membres et l’échange multiculturel. Le même responsable a également indiqué avoir entrepris des efforts dans ce sens en direction de villes de l’Etat américain de la Louisiane, dont une partie de la population se dit originaire de la France ainsi qu’en direction du Liban et des villes d’Israël. Ceci dans le but, a-t-il dit, de rapprocher les villes de ces deux pays, en conflit l’été dernier, en raison de l’agression israélienne sur le liban. Mais le voeu du maire français risque de ne pas voir le jour, parce que allant justement à l’encontre des engagements de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne, c’est-à-dire de ne pas s’associer à un Etat colonisateur (Israël) qui refuse aux Palestiniens le droit de fonder leur Etat souverain mais également en raison de ses agressions sauvages et répétées à l’encontre de ce peuple. L’Association que préside Delanoë fait également partie de l’Organisation internationale de la Francophonie qui a, depuis quelques années, souhaité une adhésion de l’un des plus grand pays où le français est le plus utilisé. Et malgré la présence du président de la République dans deux de ses sommets, en 2002 et en 2004, l’Algérie reste en marge de cet espace. Ce souhait s’est éloigné avec la loi du 23 février glorifiant les bienfaits du colonialisme français. Une loi qui a soulevé une vive condamnation de l’Algérie qui est allée jusqu’à exiger le pardon de la France pour ses crimes commis à l’encontre du peuple algérien. Cette intégration serait donc malvenue, au moment où reviennent à l’esprit les méfaits du colonialisme. Dans la foulée, le même désir d’adhésion «à part entière» a été réitéré par le représentant du premier ministre canadien pour la Francophonie, Ferry de Kerchhove, qui a été reçu avant-hier par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. L’Association compte le plus grand nombre d’adhésions en Afrique, parmi elles des villes de Tunisie, du Maroc et d’Egypte.





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