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Assassinat de Mohamed Boudiaf : 26 ans après à quand l'heure de vérité '



La conclusion de l'enquête sur l'assassinat de Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992 consacrant " l'acte isolé " semble au fil du temps n'être qu'une conclusion " bidon " qui couvre les mobiles réels de ce lâche et ignoble assassinat de Si Tayeb El Watani, et devant les réponses à ses interrogations qui restent encore suspendues on se demande pourquoi cet étouffement de la vérité '. Y a-t-il au moins un responsable honnête de cette époque qui sortirait du lot des " silencieux pour dire la vérité au peuple ' Une vérité que les jeunes qui n'ont pas connu ce " Grand Moudjahid " tiennent à savoir car pour la première fois de sa longue vie qu'il retourne dans son pays qu'il a quitté en 1963, l'exil forcé, Boudiaf est éliminé après qu'on ait fait le vide autour de lui dans une totale confusion.Ce vouloir de vérité se développe tant au sein de la famille du défunt et des Moudjahidine que du peuple, la jeunesse en singulier. Mais l'assassinat du Président du HCE souligne plus que jamais l'aboutissement de l'âpre affrontement entre, d'une part, les défenseurs de la ligne juste de l'Algérie, c'est-à-dire la ligne résolue à l'émancipation, au progrès social, démocratique et politique, et d'autre part, les tenants du désordre et de l'anarchie. Ceux que feu Boudiaf a nommé : " La Mafia politico-financière " et qui malheureusement continuent d'avoir de beaux jours aujourd'hui. Il suffit de suivre les événements survenus ces jours-ci pour s'en convaincre de cette douleur intense prônant un état d'accablement produit qui se traduit par une absence complète de " ressort ", d' " énergie ".
Un état d'effondrement de la Vérité, en parlant de l'assassinat de Boudiaf. C'est pourquoi parler d' " acte isolé " à propos du geste criminel de Boumaarafi relève, dans le meilleur des cas, d'un manque évident de morale et de respect envers la Nation. Il paraît que le frein principal à l'émergence de la vérité sur l'assassinat politique de Boudiaf est ce partage de fausses conclusions, de faux rapports des responsables de l'époque? Et que si des éléments nouveaux venaient effectivement à se manifester concrètement, une enquête sérieuse sur cet assassinat peut voir le jour. Mais on est loin de faire des prévisions tant il y a beaucoup de zones d'ombre qui restent à éclaircir à travers la volonté de dire au peuple ce qu'il en est au juste de ce dossier " étouffé " durant plus de deux décennies. C'est pourquoi des voix continuent de s'élever pour une volonté de procéder à une nouvelle enquête, une rupture totale avec les méthodes et pratiques utilisées par les membres de la commission d'enquête et autres ayant finalisé l'acte isolé. Mais sur le chemin de la vérité, la voie rectiligne n'est pas encore tracée, elle reste à trouver. Mais comment et par qui? ' La façon d'occulter l'assassinat du président du HCE a encore renforcé une contradiction difficilement soluble dans laquelle sont pris les responsables de l'époque et continuent dans leur belle retraite, leur mémoire de faire de l' " inflation ". Une inflation qui réduit à néant ces conquêtes à la vérité car les écrins " contiennent des noms qui tentent d'échapper au mécontentement et à la colère du peuple. D'où, là encore, cette vérité sur le retour de Mohamed Boudiaf en Algérie, sa désignation comme Président du HCE et ensuite son assassinat, est crainte par les commanditaires de sa disparition. Mais le silence sera dur à tenir, au milieu de la mobilisation populaire pour la réouverture de ce dossier et de la pression de l'Histoire. Et la tempête soufflera très certainement?.
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