Algérie

ASM Oran



ASM Oran
L'ASMO a concédé face au CABBA sa deuxième contre-performance à domicile et déjà quatre points perdus en quatre matches joués sur son terrain. Un but inscrit sur penalty en quatre rencontres, un bilan partiel décevant pour une équipe fraîchement reléguée en ligue 2. Cette situation inquiétante commence à donner quelques appréhensions aux Oranais d'autant plus que l'équipe asémiste ne convainc plus personne par ses piètres prestations et donne l'impression d'être une équipe quelconque, bien loin des espérances de ses dirigeants et supporters. Certains, pour justifier ces ratages évoquent le manque d'efficacité offensif. Tous les changements opérés en attaque n'ont rien donné. Le staff technique devra assumer ses responsabilités afin de mieux gérer en tenant compte de la réalité du terrain pour relancer la concurrence et inciter tous les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes, car il faut en convenir que certains choix ont été contestés par ceux qui suivent de près la formation asémiste, encore plus, le niveau technique de certains joueurs suscite bien des interrogations. Encore plus, plusieurs observateurs ont été étonnés de voir Nour Eddine Saâdi opter avec deux attaquants, Ghomari et Sebia, et mystérieusement avec trois récupérateurs, Belaâlem, Botiche et Haddad, à domicile devant le CABBA. On ne le répètera jamais assez, le problème à l'ASMO ne réside pas au niveau des attaquants mais au milieu de terrain qui manque visiblement de créativité et de complémentarité pour jouer en profondeur et non pas dans la temporisation, ce qui permet le replacement rapide des défenseurs adverses. La preuve, tous les attaquants, à l'exception de Benyettou, ont été utilisés mais sans résultat. Chez les ‘'Vert et blanc'', tout le monde a remarqué face à l'ASK, l'ASO et le CABBA, que les joueurs de l'entre-jeu ont du mal à trouver des solutions pour mettre dans les meilleures conditions possibles leurs attaquants. La clé du succès dans le football actuel est de compter beaucoup sur les joueurs du milieu de terrain, car ce sont eux qui s'adaptent le mieux aux différentes péripéties d'un match pour débloquer la situation par leur créativité. A l'ASMO, le problème se situe dans la transmission rapide de la balle vers la zone adverse. Pour cela, il va falloir trouver la meilleure formule tactique en fonction de la valeur technique des joueurs dont on dispose. Certes, il est encore trop tôt pour se prononcer d'une manière définitive mais ces contre-performances commencent par semer le doute au sein du groupe et même chez les inconditionnels. A cet effet, il est impératif de réagir pour éviter l'implosion. La solution se trouve au sein du staff technique pour trouver le meilleur équilibre possible. Pour en savoir plus, nous avons tenté de contacter Baghor Merouane, président du CSA/ASMO, mais en vain, tous nos appels furent voués à l'échec. Nous avons essayé de prendre attache avec Saâdoun Mohamed ‘'Moumouh'', mais il s'avère que ce dernier se trouve en Espagne pour des obligations professionnelles. Entre temps, selon notre source, les avis sont partagés chez les dirigeants. Il y a ceux qui ne sont pas totalement convaincus par la gestion de l'équipe et ceux qui préconisent la stabilité. Entre les deux avis, l'ASMO risque de perdre du terrain sur les autres prétendants au grand dam de ses supporters, comme en témoigne l'incident ayant éclaté entre un fan de l'équipe et le coach Saâdi.



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