Algérie - Revue de Presse



Une session pour l?électrification rurale L?Assemblée populaire de la wilaya de Saïda vient de tenir sa 4e session ordinaire hivernale, consacrée exclusivement aux chapitres de l?électrification rurale et de l?action sociale, en présence du premier responsable de l?exécutif de wilaya qui, d?emblée, se serait interrogé sur l?état de ralentissement qui a caractérisé, durant cette dernière période, l?ensemble des secteurs d?activités au niveau de la wilaya. Il s?est avéré que, sur les quelque 600 opérations inscrites aux programmes sectoriels relatifs à l?année écoulée, seule une centaine viennent d?être réalisées. L?exécution des projets d?envergure accuse encore beaucoup de retard. La présentation des rapports-bilans faite par les responsables des secteurs des mines et de l?énergie et de l?action sociale de la wilaya, qui ont parfois péché par l?absence de vision stratégique, a donné lieu à de nombreuses interventions des élus de l?Assemblée. Ces dernières ont permis de soulever un coin du voile sur l?étendue du phénomène de précarité sociale et économique que vit cette wilaya du sud-ouest du pays. Les élus, du moins la majorité d?entre eux, se sont accordé à dire que la wilaya est sinistrée, car son activité économique a dramatiquement régressé et a besoin d?être renflouée, et sa relance économique reste hypothétique. En matière d?électrification rurale, certains intervenants ont souligné l?insuffisance du taux de couverture du réseau : le quota de 77 km de lignes d?alimentation en énergie électrique est loin de couvrir les besoins des centres concernés. Saïda, dira le directeur des mines et de l?énergie, viendrait en 5e position, parmi les wilayas, en terme de quota attribué annuellement, soit 97 km pour couvrir ses besoins en matière d?électrification rurale. Le taux de couverture avancé est de l?ordre de 84%, très en deçà du taux national fixé à 96%. Un supplément de 80 km a alors été demandé pour renforcer le programme en question. Le secteur de l?action sociale, selon certains intervenants, peine à venir en aide aux familles nécessiteuses. Ses actions devraient plutôt cibler les familles en difficulté, les personnes âgées, les sans-logis en cette période hivernale qualifiée d?exceptionnelle et d?autres franges sociales en proie à la clochardisation. Un élu a soulevé un problème crucial, celui du centre régional des insuffisants respiratoires (CIR) de la localité de Aïn El Hadjar. Depuis son inauguration il y a 6 ans, cette infrastructure sanitaire s?étendant sur 5 ha est laissée presque à l?abandon. Sur les 240 malades qu?elle peut accueillir, elle n?est plus fréquentée aujourd?hui que par une trentaine de jeunes enfants malades.





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