Algérie - Revue de Presse


Le logement reste cher Le marché du logement reste aujourd?hui à la hausse en dépit de tous les programmes initiés par les pouvoirs publics, dont le récent quota des 7 000 logements affectés à Oran au titre de l?exercice 2005, chiffre avancé par la direction de la planification et de l?aménagement du territoire (DPAT.) « La promotion immobilière se commercialise vite », soutiennent les professionnels. Les courtiers de l?immobilier affirment que « le cap est maintenu en dépit de l?offre grandissante qui reste, cependant, en deçà de la demande. Les stocks sont toujours à leur niveau le plus bas et les prix continuent de s?ajuster à la hausse. Tant au centre qu?en périphérie de la région oranaise, les prix ne semblent guère chuter. Un F3 varie entre 300 et 400 millions de centimes en ville, et entre 250 et 350 millions en périphérie », estime Nasro, un agent immobilier. Si quelque 4 000 logements sont à présent en cours de réalisation, l?habitat à vocation sociale a eu droit, dans le nouveau programme quinquennal, à 1 400 unités, à côté des 3 700 de type sociaux-participatifs (LSP) et des 1 570 logements en location-vente. Avec 52 000 demandes en attente au 31 décembre dernier, Oran accuse une réelle pénurie. Un chiffre a été enregistré par la direction du logement et des équipements publics. « La baisse des taux d?intérêts des crédits appliqués par les banques et l?allongement de la durée de ces prêts n?ont eu visiblement pas un grand impact sur les prix des logements », soutient un promoteur. « Or, dit-il, je me demande si la forte exposition à la baisse du pouvoir d?achat des ménages qui ont été nombreux à s?endetter, ne génèrera pas des difficultés de remboursement pour ces emprunteurs. » Autre remarque de taille, le marché demeure déprimant quant à l?offre locative qui, elle, est de moins en moins abondante. Un simple F2 en ville peine à descendre à moins de 20 000 dinars. Ce constat est expliqué par les professionnels de l?immobilier par « le besoin toujours élevé en logements. » « La dégradation du niveau de vie et l?évolution de la structure familiale conduisent à une demande de surfaces toujours plus importantes », soutiennent ces derniers pour qui « la plupart des nouveaux immeubles sont situés dans des zones lointaines et non encore bien aménagés. Oran-Est en est la parfaite illustration. » Si les différents programmes d?accession à la propriété ont grandement absorbé la pénurie en logements, la qualité du cadre bâti continue, elle, d?en pâtir. « Nous allons monter en gamme ce parc », était en substance le discours du ministre de l?Habitat, Mohamed Nadir H?mimid, lors de sa récente visite à Oran.



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