Algérie

Après un coup de geule



Les lycées retrouvent la sérénité Sur un total de 26 lycées, au moins une dizaine auront partiellement été paralysés par une grève déclenchée à l?initiative du CNAPEST. Ce mouvement fait suite à une sanction d?un de leurs collègues, professeur de français au lycée Med Djebli. Selon les informations recueillies auprès des responsables du CNAPEST, c?est suite à un report de 24 heures dans les virements des salaires de février que ce délégué syndical aurait eu des démêlés avec le chef de l?établissement où il est employé. Selon la version de l?administration, cet enseignant aurait manqué de respect à son supérieur hiérarchique ainsi qu?aux couleurs nationales. D?autres sources anonymes soutiennent que l?intéressé aurait également porté atteinte à certains symboles de la nation. Une version que réfute totalement l?intéressé ainsi que nombre de ses collègues grévistes. Une version qui est contestée également par les syndicalistes du CNAPEST qui auront engagé l?épreuve de force avec la DE afin que la sanction soit annulée. Suite à cette altercation, le proviseur s?en ira déposer plainte au niveau de la police judiciaire qui aura auditionné l?enseignant. Une escalade qui fera réagir la fédération des parents d?élèves qui engagera des démarches auprès des enseignants et de leur tutelle afin de trouver un terrain d?entente entre la direction de l?Education et le corps professoral. Dans l?unique soucis de ramener la sérénité au niveau des lycées, à la veille des vacances de printemps qui préparent les épreuves du baccalauréat. Malheureusement, durant une semaine entière, cette opération de conciliation n?aura pas raison des certitudes en présence. Le corps professoral sera, comme c?est la coutume, partagé entre les partisans de la manière forte et ceux attachés à leur simple devoir d?éducateurs consciencieux. Car, même suivie de manière décousue, cette grève était bien réelle. Si certains établissements, comme les principaux lycées de Mostaganem et d?autres établissements provinciaux, n?auront en rien modifié leur emploi du temps, il n?en est pas de même pour d?autres établissements où la paralysie n?aura pas été négligeable. Avec les incontournables incursions de la sphère politicienne locale, ce mouvement était appelé à pourrir la scolarité de centaines de candidats au baccalauréat. Heureusement que le bon sens finira par reprendre le dessus. Grâce à une studieuse médiation de la fédération des parents d?élèves, les principaux acteurs finiront par se rencontrer et surtout par aplanir le différend. Le pire aura ainsi été évité, à la grande satisfaction des protagonistes et des victimes expiatoires que sont les lycéens.



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