Après leur réunion avec Hamid Haddadj : Les présidents de clubs reviennent à de meilleurs sentiments

Le président de la FAF a réussi à « convaincre les présidents de clubs quant à la décision de mettre fin à la mission du président de la LNF, Ali Malek », a-t-on appris auprès de ces présidents qui s'étaient réunis avec Hamid Haddadj.

Les présidents de clubs avaient exigé qu'ils soient consultés par la FAF, se considérant comme étant «l'émanation de la LNF». Ils contestent en fait la fin de mission signifiée à Ali Malek.

Le président de la FAF les a convaincus que Ali Malek ne pouvait pas occuper de poste à un mois de l'assemblée générale élective de la LNF. Ainsi, les présidents de clubs sont revenus à de meilleurs sentiments.

Toute cette situation a des relents électoralistes, tout en faisant fi de la réglementation en vigueur. Le point de départ reste le 23 août, lors de l'AG ordinaire de fin de mandat de la LNF. La réglementation stipule que c'est l'AG de la LNF qui doit mettre en place une commission ad-hoc pour gérer les affaires courantes de la LNF et préparer l'AGE. A l'époque, Ali Malek était assuré de succéder à lui-même. Cependant, des changements devaient intervenir avec l'entrée en lice d'un candidat qui fait peur aux présidents de clubs par son «intransigeance», explique-t-on à la FAF. C'est ainsi que la FAF a décidé de la fin de mission de Ali Malek et la mise en place de cette fameuse commission ad-hoc qui aurait dû être installée le 23 août dernier par l'AG de la LNF.

Cela laisse supposer que le sort de la LNF et de la FAF serait décidé en dehors de la fédération. Sinon, comment s'expliquer ces revirements de situation et le mea culpa des présidents de clubs. Dans le football algérien, tout est faux.