Algérie

Après les incidents ayant émaillé la rencontre MCO-WAT L'heure est au bilan




Le bilan des incidents ayant pour cadre avant-hier les alentours du stade Habib Bouakeul à Oran après la rencontre qui a opposé le MCO au WAT est tombé hier: deux interpellations et une vingtaine de blessés légers entre éléments des forces de l'ordre et supporters. Pour les actes de vandalisme ayant ciblé les panneaux et les feux de signalisation et autres poteaux lumineux, notamment à l'avenue Farès El-Houari, l'avenue Emir Khaled et la rue de Tlemcen, les dégâts matériels sont encore en cours d'évaluation, selon la Division de la voirie et de la circulation de la commune d'Oran. Toutefois, selon le délégué communal à la DVC, Aït Mrar, citant un premier constat fait le jour même des échauffourées, on déplore plus de 20 poteaux lumineux vandalisés, 3 feux tricolores arrachés et plusieurs plaques de signalisation saccagées. Le même responsable note à ce propos, qu'une évaluation financière des dégâts est en phase d'élaboration sous l'égide de l'Entreprise publique communale d'éclairage (EPCE) pour le compte de la DVC. Au lendemain de ces regrettables heurts, force est de constater que le pire a été évité eu égard à l'importante masse de foule qu'il fallait canaliser. Il faut dire que les services de sécurité ont engagé, à cet effet, des moyens humains et matériels assez impressionnants afin justement d'éviter tout débordement disproportionné. Conscient de la difficulté d'une telle mission, notamment à cause du caractère assez particulier de la rencontre qui opposait, faut-il le rappeler, deux formations de l'Ouest, qui jouaient ce lundi leur avenir parmi l'élite, le service d'ordre de la wilaya d'Oran a préféré mettre le paquet en mettant au point un dispositif sécuritaire où rien n'a été laissé au hasard. Déjà à l'entrée du stade, plusieurs couloirs d'accès ont été mis en place dans le but de bien canaliser les flux du public et éviter tout contact physique entre les deux galeries. Les visiteurs, auxquels on a consacré la moitié du virage, ont pu accéder à l'enceinte du stade Habib Bouakeul, exceptionnellement, par le portail Est qui, pour rappel, n'a pas été ouvert au public depuis plus de trois saisons. Sur les gradins du virage, réservé aux Bleu et Blanc, au moins 200 policiers des Unités républicaines de sécurité (URS) se chargeaient de la protection et de l'encadrement des quelque 300 supporters du Widad. Ceci sans compter le nombre impressionnant de policiers, tous services confondus, qui étaient positionnés dans le reste du stade, mais aussi à l'extérieur.


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