Algérie

Après les dernières catastrophes : 50 milliards de dinars contre les inondations



Dans un souci d'éviter le pire, l'Etat vient de débloquer une enveloppe financière de 50 milliards de DA pour prévenir les villes des inondations liées aux changements climatiques. C'est ce qu'a annoncé, samedi, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, au terme d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'examen du projet de la loi de finances 2009. Le ministre a indiqué que cette décision intervient suite aux dernières inondations survenues à Ghardaïa. Il a relevé, par là-même, le lancement d'un projet comprenant la réalisation de trois barrages dans cette wilaya permettant à la fois de prévenir la région des crues et d' y assurer une alimentation régulière en eau. Le coût global de la construction de ces barrages est estimé à 6,5 milliards de dinars, a-t-il précisé. Le Chef du gouvernement, en visite dans les zones sinistrées, les premiers jours de la catastrophe, avait déjà annoncé qu'une première enveloppe de 20 milliards de dinars sera débloquée pour la reconstruction des zones sinistrées de la wilaya de Ghardaïa. Cette enveloppe financière, avait assuré le Chef du gouvernement, pourrait être revue à la hausse selon les besoins exprimés par les différents secteurs.

Ces mesures viennent conforter celles déjà prises par la direction de l'hydraulique de la wilaya de Ghardaïa consistant en la réalisation, prochainement, de digues de régulation sur les grands oueds El-Adira et Gherazi, affluents de Oued M'zab. Le directeur de l'hydraulique avait indiqué qu'une fois la réalisation de ces digues achevée, 80 % des eaux, se déversant présentement dans Oued M'zab, seront régulés, ce qui permettra à l'avenir d'éviter tout débordement de l'ouvrage. Ce projet intégré et complexe pour l'horizon 2030 vise en particulier à limiter les débits des crues de Oued M'zab et à améliorer le cadre de vie du citoyen par la prise en charge totale des rejets des eaux usées de la vallée.

Ces mesures interviennent alors même que d'autres régions du pays ont été touchées par des inondations provoquant d'importants dégâts. Ainsi cinq personnes sont mortes et huit avaient été blessées suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de mercredi à jeudi passé dans la commune de Aïn Torki, située sur le flanc sud du mont du Zaccar, dans la wilaya de Aïn Defla. Ces intempéries ont fait une vingtaine de familles sinistrées. Les inondations meurtrières ont touché particulièrement la cité d'Oued Boudjemai située en amont du chef-lieu de la commune dont sa population, et à un degré moindre, les quartiers de Kherrarba et Bouzebboudja où deux personnes ont trouvé la mort. La wilaya de Djelfa, pour sa part, a connu dernièrement des inondations similaires qui ont fait deux morts et un blessé suite aux crues des oueds. A Béchar, les pluies diluviennes avaient causé d'importants dommages. 247 familles, dont les habitations ont été endommagées à des degrés divers, ont été recensées.

A l'origine de la majeure partie des inondations enregistrés ces derniers jours, et même celles enregistrées précédemment, les crues des Oueds qui constituent un véritable casse-tête pour les gestionnaires locaux et les pouvoirs publics. L'absence d'infrastructures de préventions des inondations ( digues, barrages, etc. ) cumulée aux constructions « anarchiques » érigées sur les flancs de ces Oueds, ne font qu'aggraver la situation alourdissant davantage les bilans de la catastrophe. Cela relance, bien entendu, le débat autour des mesures qui doivent accompagner la réalisation des infrastructures de prévention pour lesquelles l'Etat s'est engagé à consacrer des enveloppes financières faramineuses.

En attendant d'autres mesures susceptibles de préserver les populations et leurs biens des inondations, le Chef du gouvernement avait affirmé que dorénavant aucune construction ne sera tolérée au niveau des lits et berges des oueds, indiquant que l'urbanisation et la reconstruction des zones sinistrées prendront en compte ces aléas. Abondant dans le même sens, le wali de Ghardaïa a indiqué qu'aucune construction ne sera tolérée dans le lit et sur les rives de l'Oued M'Zab. Intervenant à l'issue d'une rencontre regroupant les membres de l'exécutif et les élus locaux, le wali a précisé qu'une campagne de sensibilisation sera entreprise pour convaincre les citoyens de la région d'éviter toute construction dans les zones inondables.




Dans un souci d'éviter le pire, l'Etat vient de débloquer une enveloppe financière de 50 milliards de DA pour prévenir les villes des inondations liées aux changements climatiques. C'est ce qu'a annoncé, samedi, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, au terme d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'examen du projet de la loi de finances 2009. Le ministre a indiqué que cette décision intervient suite aux dernières inondations survenues à Ghardaïa. Il a relevé, par là-même, le lancement d'un projet comprenant la réalisation de trois barrages dans cette wilaya permettant à la fois de prévenir la région des crues et d' y assurer une alimentation régulière en eau. Le coût global de la construction de ces barrages est estimé à 6,5 milliards de dinars, a-t-il précisé. Le Chef du gouvernement, en visite dans les zones sinistrées, les premiers jours de la catastrophe, avait déjà annoncé qu'une première enveloppe de 20 milliards de dinars sera débloquée pour la reconstruction des zones sinistrées de la wilaya de Ghardaïa. Cette enveloppe financière, avait assuré le Chef du gouvernement, pourrait être revue à la hausse selon les besoins exprimés par les différents secteurs. Ces mesures viennent conforter celles déjà prises par la direction de l'hydraulique de la wilaya de Ghardaïa consistant en la réalisation, prochainement, de digues de régulation sur les grands oueds El-Adira et Gherazi, affluents de Oued M'zab. Le directeur de l'hydraulique avait indiqué qu'une fois la réalisation de ces digues achevée, 80 % des eaux, se déversant présentement dans Oued M'zab, seront régulés, ce qui permettra à l'avenir d'éviter tout débordement de l'ouvrage. Ce projet intégré et complexe pour l'horizon 2030 vise en particulier à limiter les débits des crues de Oued M'zab et à améliorer le cadre de vie du citoyen par la prise en charge totale des rejets des eaux usées de la vallée. Ces mesures interviennent alors même que d'autres régions du pays ont été touchées par des inondations provoquant d'importants dégâts. Ainsi cinq personnes sont mortes et huit avaient été blessées suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de mercredi à jeudi passé dans la commune de Aïn Torki, située sur le flanc sud du mont du Zaccar, dans la wilaya de Aïn Defla. Ces intempéries ont fait une vingtaine de familles sinistrées. Les inondations meurtrières ont touché particulièrement la cité d'Oued Boudjemai située en amont du chef-lieu de la commune dont sa population, et à un degré moindre, les quartiers de Kherrarba et Bouzebboudja où deux personnes ont trouvé la mort. La wilaya de Djelfa, pour sa part, a connu dernièrement des inondations similaires qui ont fait deux morts et un blessé suite aux crues des oueds. A Béchar, les pluies diluviennes avaient causé d'importants dommages. 247 familles, dont les habitations ont été endommagées à des degrés divers, ont été recensées. A l'origine de la majeure partie des inondations enregistrés ces derniers jours, et même celles enregistrées précédemment, les crues des Oueds qui constituent un véritable casse-tête pour les gestionnaires locaux et les pouvoirs publics. L'absence d'infrastructures de préventions des inondations ( digues, barrages, etc. ) cumulée aux constructions « anarchiques » érigées sur les flancs de ces Oueds, ne font qu'aggraver la situation alourdissant davantage les bilans de la catastrophe. Cela relance, bien entendu, le débat autour des mesures qui doivent accompagner la réalisation des infrastructures de prévention pour lesquelles l'Etat s'est engagé à consacrer des enveloppes financières faramineuses. En attendant d'autres mesures susceptibles de préserver les populations et leurs biens des inondations, le Chef du gouvernement avait affirmé que dorénavant aucune construction ne sera tolérée au niveau des lits et berges des oueds, indiquant que l'urbanisation et la reconstruction des zones sinistrées prendront en compte ces aléas. Abondant dans le même sens, le wali de Ghardaïa a indiqué qu'aucune construction ne sera tolérée dans le lit et sur les rives de l'Oued M'Zab. Intervenant à l'issue d'une rencontre regroupant les membres de l'exécutif et les élus locaux, le wali a précisé qu'une campagne de sensibilisation sera entreprise pour convaincre les citoyens de la région d'éviter toute construction dans les zones inondables.
aissa zitout - etudiant - messaad, Algérie

15/01/2011 - 10299

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