Après l’embuscade tendue aux gendarmes au sud de Tizi-Ouzou

Vaste opération de ratissage sur le massif de Takhoukht Une vaste opération de ratissage a été déclenchée sur le massif de Takhoukht à la suite de l’embuscade tendue avant-hier, aux environs de 16h30, sur la route menant de la RN30 à Ouacifs, et au cours de laquelle sept gendarmes ont été tués et deux autres blessés. La Kabylie n’en finit pas de payer le lourd tribut du sang. Après la série d’attentats à la voiture piégée qui a secoué la région en ce funeste mardi 13 février, et les divers enlèvements signalés dans la région, c’est au tour des gendarmes de tomber dans une embuscade meurtrière tendue par des terroristes dans l’après-midi de dimanche dernier, vers 16h30, sur la route menant de la RN30 à Ouacifs, au lieudit Cheikh Belkacem situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. Selon certaines sources, les assaillants seraient un groupe estimé à une trentaine d’éléments, tous apparemment armés de fusils d’assaut AK47. D’autres pensent que ces terroristes seraient, vu l’importance de leur nombre, venus en renfort des wilayas voisines de Boumerdès et Bouira. Toujours est-il, les forces de l’ordre, appuyés par des hélicoptères, ont procédé par la suite au bouclage de la forêt de Takhoukht, tant sur le versant de Tahechat que sur celui adossé au territoire de la commune de Beni Yenni. Les hélicoptères ont longuement pilonné les alentours, notamment les endroits suspects, pratiquement de 18h jusqu’à environ 20h, soit deux heures de bombardements. Hier matin, au lendemain de l’embuscade, d’importants contingents des forces de l’ordre, appuyés par trois hélicoptères, continuaient leurs opérations de recherche et de traque des terroristes. Le pilonnage des zones du massif forestier s’est poursuivi de 9h à 10h30 environ. Les forces de l’ordre n’ont rendu public aucun bilan officiel. Mais les riverains font remarquer que l’intensité des bombardements ne pouvait que faire des morts dans les rangs des terroristes qui, sans doute, se sont réfugiés en ce massif après l’attentat. L’opération de ratissage déclenchée par les forces combinées (armée, gendarmerie, police et gardes communaux) se poursuivait encore hier.