Algérie - Revue de Presse


Un nouveau plan de gestion et des inquiétudes Ils sont près de 900 vacataires et saisonniers de la commune, un chiffre communiqué par la section syndicale UGTA locale, à être concernés par une nouvelle réorganisation exigée par un plan de gestion devant entrer en vigueur prochainement. Alors que rien d?officiel n?a été communiqué, des inquiétudes se sont exprimées essentiellement au sujet du risque de résiliation de contrats, synonyme de chômage pour nombre de vacataires ou saisonniers recrutés avec des contrats déterminés (renouvelables) depuis plus de 10 ans. Face à l?inquiétude des employés, la section syndicale tente de rassurer. « Pour le moment, seul le corps administratif est concerné, mais c?est uniquement au sujet de la centralisation de leur paie qui va être intégrée avec celle du personnel permanent, ceci afin d?éviter la dispersion de cette catégorie de vacataires qui perçoivent leur salaire auprès des différentes divisions techniques », atteste un syndicaliste qui suppose que tout le reste est à mettre sur le dos de la rumeur. Un cadre de la mairie confirme que beaucoup d?employés administratifs ont été recrutés en tant qu?éboueurs. Une faille juridique « A une époque, l?APC n?avait pas le droit d?embaucher et, pour plusieurs raisons dont celle consistant à pallier le manque de personnels, il a fallu trouver une faille juridique qui consistait à recruter par le biais du service d?hygiène pour, ensuite, procéder à des affectations dans différents services », explique-t-on. Le plan de gestion dont il est question prévoit, par exemple, d?assainir cette situation, car les éboueurs perçoivent des primes spécifiques à leur travail mais pour lesquelles les employés affectés dans les autres services n?ouvrent pas droit. Selon les informations recueillies, c?est le wali en personne qui est intervenu pour exiger de revoir les méthodes de gestion. « On a mis les employés concernés devant un seul et unique choix : ou ils intègrent le service d?hygiène ou ils acceptent de ne pas percevoir la prime y afférente », explique-t-on à ce sujet. L?autre disfonctionnement évoqué a trait au mode de recrutement. Conséquence de la non-maîtrise des besoins en personnels des différents programmes qu?on lance chaque saison en fonction des ressources disponibles (le budget dépendant à 94% des ressources fiscales), les recrutements se faisaient pratiquement tous les mois de l?année, ce qui a entraîné des complications dans la comptabilité. La nouvelle formule prévoit des contrats de six mois couvrant des périodes définies à l?avance : janvier-juin ou juillet-décembre. Ainsi, le contrat d?un saisonnier recruté en mars doit, par exemple, impérativement s?achever en juin. C?est l?une des propositions qui ont également nourri la crainte liée aux possibilités de résiliation définitive de certains contrats. En résumé, c?est tout le statut de la Fonction publique et l?étude poussée des besoins réels de la commune d?Oran qui sont mis en avant pour éviter le recours au bricolage qui caractérise la gestion des affaires du citoyen.


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